Les gitans
par Mano Solo
lyricscopy.com
Il fait beau au soleil sur le pont
Je regarde les gitans de l´autre côté du port
Ils sont beaux, d´ici je ne vois pas leurs têtes
Ils sont juste beaux d´être
Tous ensemble devant leurs caravanes
A s´agiter autour de leur conversation
Ils doivent parler très fort
J´en entends des bribes par-dessus le bruit des voitures
Leur présence rayonne sur le port
On sent qu´ils existent très fort
C´est pas comme l´autre qui vient avec sa Porsche
Surveiller son petit voilier
Ni même comme les clodos du pont
Qui eux rayonnent la résignation, d´ailleurs ils sont partis
Peut-être bien à cause des gitans,
Une petite boule rouge s´active autour du groupe
Elle tient un balai qui fait deux fois sa taille
Elle fait des pas immenses et secs
Et le manche virevolte au-dessus de sa tête
Elle paraît chargée d´électricité
D´ici, sa robe lui tombant jusqu´aux pieds
M´apparaît comme un cerf-volant
Frétillant dans le soleil de printemps
Je t´avais peint ce tableau avec des mots
Mais j´ai gardé pour moi cette lettre,
Cette journée qui m´ouvrait sa fenêtre.
Je regarde les gitans de l´autre côté du port
Ils sont beaux, d´ici je ne vois pas leurs têtes
Ils sont juste beaux d´être
Tous ensemble devant leurs caravanes
A s´agiter autour de leur conversation
Ils doivent parler très fort
J´en entends des bribes par-dessus le bruit des voitures
Leur présence rayonne sur le port
On sent qu´ils existent très fort
C´est pas comme l´autre qui vient avec sa Porsche
Surveiller son petit voilier
Ni même comme les clodos du pont
Qui eux rayonnent la résignation, d´ailleurs ils sont partis
Peut-être bien à cause des gitans,
Une petite boule rouge s´active autour du groupe
Elle tient un balai qui fait deux fois sa taille
Elle fait des pas immenses et secs
Et le manche virevolte au-dessus de sa tête
Elle paraît chargée d´électricité
D´ici, sa robe lui tombant jusqu´aux pieds
M´apparaît comme un cerf-volant
Frétillant dans le soleil de printemps
Je t´avais peint ce tableau avec des mots
Mais j´ai gardé pour moi cette lettre,
Cette journée qui m´ouvrait sa fenêtre.