Soif de la vie
par Mano Solo
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Ménilmontant derrière un comptoir
Y´avait, une petite rouquine aux sourcils noirs
Ses cheveux bouclés racontaient des histoires
Que tous restaient figés à écouter jusqu´au soir
Ouais mais elle, elle ne disait rien
Pas même merci, ou à demain
De sa bouche grande un ravin
On s´y jetterais pour y mourir
Une bouche, ou prétendaient certains
On avait même vu un sourire.
Mais de cet homme poussant la porte
Et qui commandait d´une voix forte
J´ai soif de la vie, qu´on m´en apporte
Et il partait de grands éclats de rire
Qui pour la serveur étaient comme des navires
Transportant les rêves qu´elle n´avait jamais eu
Vers un soleil qu´elle n´aurait jamais cru
Et il est resté là jusqu´au soir
A raconter de drôles d´histoires
Des pays inconnus et nouveaux
Juste à trois stations de métro
Qu´un grand boulevard, bazar de l´espoir
Où les amours se trament et se désirent
Sans qu´il n´ait même plus rien à dire
Et pour sûr qu´un jour, on y défilera
Hurlait-il en s´aidant des bras
Et il recommandait d´une voix forte
J´ai soif de la vie, qu´on m´en apporte
Que dans son goulot, elle me transporte
Elle aurait pu l´écouter des nuits entières
Oublier de laver ses verres
Abandonner le bar à ses clients
Et avec lui s´enfuir éperdument
Mais quand c´est à elle qu´il à parlé
C´était pour dire "ma p´tite dame combien qu´ça fait?"
Alors elle a dit "c´est pour la maison"
Et dans le bistrot ça a fait sensation
Alors il est parti comme il était venu
Arraché par la rue
Et depuis elle ne pense qu´à lui
Sous le regard des autres
Et depuis elle ne pense qu´à lui
Et dans son coeur le manque se vautre
Et chaque jour elle entend tout bas
Se petit refrain qui cogne à sa porte
J´ai soif de la vie, qu´on m´en apporte
Que dans un grand tourbillon, elle me transporte
Y´avait, une petite rouquine aux sourcils noirs
Ses cheveux bouclés racontaient des histoires
Que tous restaient figés à écouter jusqu´au soir
Ouais mais elle, elle ne disait rien
Pas même merci, ou à demain
De sa bouche grande un ravin
On s´y jetterais pour y mourir
Une bouche, ou prétendaient certains
On avait même vu un sourire.
Mais de cet homme poussant la porte
Et qui commandait d´une voix forte
J´ai soif de la vie, qu´on m´en apporte
Et il partait de grands éclats de rire
Qui pour la serveur étaient comme des navires
Transportant les rêves qu´elle n´avait jamais eu
Vers un soleil qu´elle n´aurait jamais cru
Et il est resté là jusqu´au soir
A raconter de drôles d´histoires
Des pays inconnus et nouveaux
Juste à trois stations de métro
Qu´un grand boulevard, bazar de l´espoir
Où les amours se trament et se désirent
Sans qu´il n´ait même plus rien à dire
Et pour sûr qu´un jour, on y défilera
Hurlait-il en s´aidant des bras
Et il recommandait d´une voix forte
J´ai soif de la vie, qu´on m´en apporte
Que dans son goulot, elle me transporte
Elle aurait pu l´écouter des nuits entières
Oublier de laver ses verres
Abandonner le bar à ses clients
Et avec lui s´enfuir éperdument
Mais quand c´est à elle qu´il à parlé
C´était pour dire "ma p´tite dame combien qu´ça fait?"
Alors elle a dit "c´est pour la maison"
Et dans le bistrot ça a fait sensation
Alors il est parti comme il était venu
Arraché par la rue
Et depuis elle ne pense qu´à lui
Sous le regard des autres
Et depuis elle ne pense qu´à lui
Et dans son coeur le manque se vautre
Et chaque jour elle entend tout bas
Se petit refrain qui cogne à sa porte
J´ai soif de la vie, qu´on m´en apporte
Que dans un grand tourbillon, elle me transporte