La peur et la fatigue
par Marc Robine
lyricscopy.com
J´aurais voulu t´écrire comme un début de valse
Quelques mots de couleur, le rythme de la mer
Mais c´est encore un blues qui me vient malgré moi
Une chanson d´hiver que je chante ce soir
Mes mots, depuis dix ans, n´ont pas changé grand-chose
Sinon cette fatigue qui frippe mes paupières
Et cette solitude, même aux instants de fête
Qui me laisse étranger aux rires de mes amis
Il va bientôt venir, le bout de ce voyage
Si peu de temps vécu et j´ai déjà mille ans
Ce poids sur mes épaules d´alcool et d´insomnies
Et le goût de lutter qui, peu à peu, me quitte
On m´avait prévenu qu´il y aurait toujours
Un morceau du chemin que je ne ferais pas
Une rue dans un port où je n´irais jamais
Que la peur me créerait un besoin de racines
Je n´ai pour souvenirs qu´un tas de cicatrices
Ce besoin d´être ailleurs, ma haine du travail
Mais il n´y a rien ailleurs qu´un taudis de misère
Aussi puant d´ennui que le trottoir d´en face
D´où me vient cette usure? Est-ce peur ou fatigue?
Quand les ciseaux alignent les barbes et les idées
Que l´on enferme encore la jeunesse en caserne
Que les matins de labeurs désunissent les couples
J´aurais voulu t´offrir comme un début de valse
Quelques mots de couleur, le rythme de la mer
Mais c´est encore un blues qui me vient malgré moi
Une chanson d´hiver que je chante pour toi
Quelques mots de couleur, le rythme de la mer
Mais c´est encore un blues qui me vient malgré moi
Une chanson d´hiver que je chante ce soir
Mes mots, depuis dix ans, n´ont pas changé grand-chose
Sinon cette fatigue qui frippe mes paupières
Et cette solitude, même aux instants de fête
Qui me laisse étranger aux rires de mes amis
Il va bientôt venir, le bout de ce voyage
Si peu de temps vécu et j´ai déjà mille ans
Ce poids sur mes épaules d´alcool et d´insomnies
Et le goût de lutter qui, peu à peu, me quitte
On m´avait prévenu qu´il y aurait toujours
Un morceau du chemin que je ne ferais pas
Une rue dans un port où je n´irais jamais
Que la peur me créerait un besoin de racines
Je n´ai pour souvenirs qu´un tas de cicatrices
Ce besoin d´être ailleurs, ma haine du travail
Mais il n´y a rien ailleurs qu´un taudis de misère
Aussi puant d´ennui que le trottoir d´en face
D´où me vient cette usure? Est-ce peur ou fatigue?
Quand les ciseaux alignent les barbes et les idées
Que l´on enferme encore la jeunesse en caserne
Que les matins de labeurs désunissent les couples
J´aurais voulu t´offrir comme un début de valse
Quelques mots de couleur, le rythme de la mer
Mais c´est encore un blues qui me vient malgré moi
Une chanson d´hiver que je chante pour toi