L'homme en noir (la guitare et la fronde)
par Marc Robine
lyricscopy.com
Regarde l´homme en noir! Regarde l´homme en deuil!
Drapé dans sa mémoire, il est sombre, il est seul
Il n´a que ses bagages pour toute identité
Regarde l´homme en noir! Regarde l´étranger!
Il marche dans des rues qui ne sont pas les siennes
Et croise des enfants qui ne sont pas les siens
Il sourit à des femmes qui ne sont pas la sienne
Et caresse des chiens qui ne sont pas les siens
Regarde l´homme en noir!
Regarde l´homme en noir! Regarde l´étranger!
Il ne possède rien qu´une vague guitare
Que les chansons d´ailleurs allument certains soirs
Regarde l´homme en noir! Regarde l´exilé!
Il s´épuise à des tâches qui ne sont pas les siennes
Et se chauffe à des feux qui ne sont pas les siens
Il apprend des histoires qui ne sont pas la sienne
Et bouscule les mots qui ne sont pas les siens
Regarde l´homme en noir!
Il parle de sa vie, dure comme une pierre
Roulant sous les sabots des chevaux au galop
Un caillou du chemin, petite pierre ronde
Dont on ne peut rien faire sauf armer une fronde
Il porte la colère de défaites anciennes
Et s´enivre de vins qui ne sont pas les siens
Il cède à des amours qui ne sont pas les siennes
Et partage des lits qui ne sont pas le sien
Regarde l´homme en noir!
Il est rentré chez lui, un beau jour, m´a-t-on dit
Quand la mort eut enfin clos les yeux des bourreaux
La mémoire apaisée, il est rentré chez lui
Comme après la tempête reviennent les bateaux
Flânant au long de rues qui sont à nouveau siennes
Il se chauffe à un feu qui est enfin le sien
Il n´a rien oublié des blessures anciennes
Mais retrouve le rire dans les rires des siens
L´homme en noir est en paix : il est rentré chez lui
Mais je le vois encore au milieu du chemin
Faisant face à la vie, à la mort, à l´oubli
La guitare d´une main et, dans l´autre, une fronde
{x2:}
Ah! Je le vois toujours au milieu du chemin
Je reconnais sa voix dans tous les poings tendus
Et puisqu´il faut un jour transmettre le témoin
J´apprendrai à mon fils la guitare et la fronde
Drapé dans sa mémoire, il est sombre, il est seul
Il n´a que ses bagages pour toute identité
Regarde l´homme en noir! Regarde l´étranger!
Il marche dans des rues qui ne sont pas les siennes
Et croise des enfants qui ne sont pas les siens
Il sourit à des femmes qui ne sont pas la sienne
Et caresse des chiens qui ne sont pas les siens
Regarde l´homme en noir!
Regarde l´homme en noir! Regarde l´étranger!
Il ne possède rien qu´une vague guitare
Que les chansons d´ailleurs allument certains soirs
Regarde l´homme en noir! Regarde l´exilé!
Il s´épuise à des tâches qui ne sont pas les siennes
Et se chauffe à des feux qui ne sont pas les siens
Il apprend des histoires qui ne sont pas la sienne
Et bouscule les mots qui ne sont pas les siens
Regarde l´homme en noir!
Il parle de sa vie, dure comme une pierre
Roulant sous les sabots des chevaux au galop
Un caillou du chemin, petite pierre ronde
Dont on ne peut rien faire sauf armer une fronde
Il porte la colère de défaites anciennes
Et s´enivre de vins qui ne sont pas les siens
Il cède à des amours qui ne sont pas les siennes
Et partage des lits qui ne sont pas le sien
Regarde l´homme en noir!
Il est rentré chez lui, un beau jour, m´a-t-on dit
Quand la mort eut enfin clos les yeux des bourreaux
La mémoire apaisée, il est rentré chez lui
Comme après la tempête reviennent les bateaux
Flânant au long de rues qui sont à nouveau siennes
Il se chauffe à un feu qui est enfin le sien
Il n´a rien oublié des blessures anciennes
Mais retrouve le rire dans les rires des siens
L´homme en noir est en paix : il est rentré chez lui
Mais je le vois encore au milieu du chemin
Faisant face à la vie, à la mort, à l´oubli
La guitare d´une main et, dans l´autre, une fronde
{x2:}
Ah! Je le vois toujours au milieu du chemin
Je reconnais sa voix dans tous les poings tendus
Et puisqu´il faut un jour transmettre le témoin
J´apprendrai à mon fils la guitare et la fronde