Le temps des noyaux
par Marie Cherrier
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Le vent souffle sur la plaine
Il a emporté les armes
L´souffre a laissé place au pollen
Mais rôdent les cris du vacarme
Y aurait pu y avoir du soleil
C´était l´printemps selon Nivelle
C´était l´été selon la haine
Les calendes, c´est pas leur domaine
{Refrain:}
Alors là-d´ssus, j´rejoins Prévert
L´temps des cerises, ce que ça vaut
Quand la chair est tombée par terre
Démerde-toi avec les noyaux
Sous mes pieds le sol se dérobe
J´le sens couler sous mes sandales
C´est le sang chaud comme une étole
Que porte l´herbe après après la bataille
C´était pour pas que je m´endorme
Sous la chaleur de quelques larmes
Mais pour que jamais ne s´envole
Ma colère, mon général
{au Refrain}
Vous pouvez bien rire de mes vers
Narguant l´enfant qui s´éveille
Mais c´étaient les fruits de la Terre
Et je conchie votre sommeil
Craignez les oiseaux en colère
Qui viendront hanter vos tombeaux
Pour protester contre les guerres
Qu´ont dépouillé les branches trop tôt
Alors là-d´ssus, j´rejoins Prévert
L´temps des cerises, ce que ça vaut
Quand la chair est tombée par terre
Démerde-toi avec les moineaux
Ces dames ont un chemin qui mène
A la mort pour des clafoutis
Imagine la tronche des gamelles
Gare aux quenottes, planquez les p´tits
Aujourd´hui, c´est plus votre problème
Aujourd´hui, c´est plus votre pays
Et c´est plus ce con de Nivelle
Mais d´autres noms sonnent l´hallali
{au Refrain}
Le vent a soufflé sur la haine
Il a emporté les larmes
Et la souffrance sur d´autres plaines
Malgré les cris, ils ne désarment
Il a emporté les armes
L´souffre a laissé place au pollen
Mais rôdent les cris du vacarme
Y aurait pu y avoir du soleil
C´était l´printemps selon Nivelle
C´était l´été selon la haine
Les calendes, c´est pas leur domaine
{Refrain:}
Alors là-d´ssus, j´rejoins Prévert
L´temps des cerises, ce que ça vaut
Quand la chair est tombée par terre
Démerde-toi avec les noyaux
Sous mes pieds le sol se dérobe
J´le sens couler sous mes sandales
C´est le sang chaud comme une étole
Que porte l´herbe après après la bataille
C´était pour pas que je m´endorme
Sous la chaleur de quelques larmes
Mais pour que jamais ne s´envole
Ma colère, mon général
{au Refrain}
Vous pouvez bien rire de mes vers
Narguant l´enfant qui s´éveille
Mais c´étaient les fruits de la Terre
Et je conchie votre sommeil
Craignez les oiseaux en colère
Qui viendront hanter vos tombeaux
Pour protester contre les guerres
Qu´ont dépouillé les branches trop tôt
Alors là-d´ssus, j´rejoins Prévert
L´temps des cerises, ce que ça vaut
Quand la chair est tombée par terre
Démerde-toi avec les moineaux
Ces dames ont un chemin qui mène
A la mort pour des clafoutis
Imagine la tronche des gamelles
Gare aux quenottes, planquez les p´tits
Aujourd´hui, c´est plus votre problème
Aujourd´hui, c´est plus votre pays
Et c´est plus ce con de Nivelle
Mais d´autres noms sonnent l´hallali
{au Refrain}
Le vent a soufflé sur la haine
Il a emporté les larmes
Et la souffrance sur d´autres plaines
Malgré les cris, ils ne désarment