À dix-sept ans
par Marie-Denise Pelletier
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J´ai tout appris à dix-sept ans
L´amour n´était pas mon amant
Il était fait pour des beautés
Ou des jeunes filles des beaux quartiers
Le jour de la St-Valentin
Il venait prendre par la main
Une autre qui était jolie
A dix-sept ans j´ai tout appris
Et celles qui n´étaient pas belles
N´avaient qu´à rester chez elles
A s´inventer au téléphone
Un amoureux nommé personne
Qui murmure : "Tu viens danser?"
Ou quelques vagues obscénités
Il y a de faux printemps à dix-sept ans
J´ai vu des filles se marier
Sans amour et sans amitié
D´autres, d´autres qui n´avaient pas vraiment
Su mériter un voile blanc
J´ai vu des riches héritières
Faire des mariages de misère
Quand ce n´était pas par orgueil
C´était la peur de rester seule
Oh, elles ont triché avec leur cœur
Elles ont gagné un faux bonheur
Elles ont perdu une jeunesse
Qui n´a pas tenu ses promesses
Leurs faux regards de femme fatale
S´ouvre le jour où elles ont mal
D´avoir un jour trahi leurs dix-sept ans
J´étais plus jeune qu´aujourd´hui
Et tout ce qui m´était permis
C´était un rêve ici et là
Pour des moins belles comme moi
On se prédit son avenir
Se faire les cartes et se mentir
Et l´on s´invente au téléphone
Un amoureux nommé personne
Qui murmure : "Tu viens danser?"
Ou quelques vagues obscénités
Aux filles seules et sans amant à dix-sept ans
L´amour n´était pas mon amant
Il était fait pour des beautés
Ou des jeunes filles des beaux quartiers
Le jour de la St-Valentin
Il venait prendre par la main
Une autre qui était jolie
A dix-sept ans j´ai tout appris
Et celles qui n´étaient pas belles
N´avaient qu´à rester chez elles
A s´inventer au téléphone
Un amoureux nommé personne
Qui murmure : "Tu viens danser?"
Ou quelques vagues obscénités
Il y a de faux printemps à dix-sept ans
J´ai vu des filles se marier
Sans amour et sans amitié
D´autres, d´autres qui n´avaient pas vraiment
Su mériter un voile blanc
J´ai vu des riches héritières
Faire des mariages de misère
Quand ce n´était pas par orgueil
C´était la peur de rester seule
Oh, elles ont triché avec leur cœur
Elles ont gagné un faux bonheur
Elles ont perdu une jeunesse
Qui n´a pas tenu ses promesses
Leurs faux regards de femme fatale
S´ouvre le jour où elles ont mal
D´avoir un jour trahi leurs dix-sept ans
J´étais plus jeune qu´aujourd´hui
Et tout ce qui m´était permis
C´était un rêve ici et là
Pour des moins belles comme moi
On se prédit son avenir
Se faire les cartes et se mentir
Et l´on s´invente au téléphone
Un amoureux nommé personne
Qui murmure : "Tu viens danser?"
Ou quelques vagues obscénités
Aux filles seules et sans amant à dix-sept ans