J' suis bête
par Marie Dubas
lyricscopy.com
Quand j´ vois du monde, ça m´interdit
On pleure, j´ pleure; on rit, j´ suis en joie
J´ comprends jamais très bien c´ qu´on m´ dit
Je suis candide comme une oie
Ma bêtise m´est venue en naissant
Et j´ai beau fouiller dans ma tête
J´y trouve rien d´intéressant
J´ suis bête
Ma bêtise plaît aux viveurs
Je suis malgré moi folichonne
J´ leur accorde à tous mes faveurs
Je n´ sais rien refuser à personne
Moi, quand on m´ demande un baiser
Je m´ dis "C´est dans un but honnête"
J´ crois toujours qu´on va m´épouser
J´ suis bête
Et j´aurais tant voulu m´ marier
Papa voulait que j´ reste sage
Tenez, l´autre jour, un couturier
Est venu pour me faire un corsage
Je m´ déshabille, j´en eus du regret
Ce monsieur voulait ma conquête
Je n´ m´en suis aperçue qu´après
J´ suis bête
Le médecin qui vient de m´ traiter
Y s´ collait à moi comme un lierre
J´ trouvais qu´ sa façon d´ m´ausculter
Etait troublante et familière
"C´est votre guérison qu´ j´entreprends"
Me disait-il. "Votre mal, j´ l´arrête"
J´ lui donnais toutes les fois vingt francs
J´ suis bête
Quand j´ raconte mon histoire, on s´ tord
J´ai beau jurer, je n´ suis pas crue
Pis à la longue, ça m´ fait du tort
On finit par me croire une grue.
Toujours une femme se rabaissa
En avouant qu´elle est toujours prête
Et pis, moi, j´ viens vous chanter ça
J´ suis bête
On pleure, j´ pleure; on rit, j´ suis en joie
J´ comprends jamais très bien c´ qu´on m´ dit
Je suis candide comme une oie
Ma bêtise m´est venue en naissant
Et j´ai beau fouiller dans ma tête
J´y trouve rien d´intéressant
J´ suis bête
Ma bêtise plaît aux viveurs
Je suis malgré moi folichonne
J´ leur accorde à tous mes faveurs
Je n´ sais rien refuser à personne
Moi, quand on m´ demande un baiser
Je m´ dis "C´est dans un but honnête"
J´ crois toujours qu´on va m´épouser
J´ suis bête
Et j´aurais tant voulu m´ marier
Papa voulait que j´ reste sage
Tenez, l´autre jour, un couturier
Est venu pour me faire un corsage
Je m´ déshabille, j´en eus du regret
Ce monsieur voulait ma conquête
Je n´ m´en suis aperçue qu´après
J´ suis bête
Le médecin qui vient de m´ traiter
Y s´ collait à moi comme un lierre
J´ trouvais qu´ sa façon d´ m´ausculter
Etait troublante et familière
"C´est votre guérison qu´ j´entreprends"
Me disait-il. "Votre mal, j´ l´arrête"
J´ lui donnais toutes les fois vingt francs
J´ suis bête
Quand j´ raconte mon histoire, on s´ tord
J´ai beau jurer, je n´ suis pas crue
Pis à la longue, ça m´ fait du tort
On finit par me croire une grue.
Toujours une femme se rabaissa
En avouant qu´elle est toujours prête
Et pis, moi, j´ viens vous chanter ça
J´ suis bête