Inutile désir
par Marie-France
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Il faudrait à mon âme jamais lasse de poèmes
La mer, les horizons, les navires et les quais
Il n´est troublant départ qu´on n´appelle et qu´on n´aime
Pour les riches émois dont on reste marqués.
Il faudrait à mon âme immense et vagabonde
La route, l´infini de très vastes cités
Et de petits hameaux perdus de par le monde
Pour tous les sur-bonheurs qu´on ne peut abriter.
Il faudrait à mes yeux avides de lumière
Le jour rien que le jour, la clarté du soleil
Et tout le vaste azur ignorant les frontières
Pour tout ce qu´il peut donner de purs matins vermeils.
Il me faudrait la mer et je n´ai qu´une source
Je rêve de la route et je n´ai qu´un sentier
Et le jour que j´adore, esclave de sa course,
Fuit et me livre toute à la nuit sans pitié.
La mer, les horizons, les navires et les quais
Il n´est troublant départ qu´on n´appelle et qu´on n´aime
Pour les riches émois dont on reste marqués.
Il faudrait à mon âme immense et vagabonde
La route, l´infini de très vastes cités
Et de petits hameaux perdus de par le monde
Pour tous les sur-bonheurs qu´on ne peut abriter.
Il faudrait à mes yeux avides de lumière
Le jour rien que le jour, la clarté du soleil
Et tout le vaste azur ignorant les frontières
Pour tout ce qu´il peut donner de purs matins vermeils.
Il me faudrait la mer et je n´ai qu´une source
Je rêve de la route et je n´ai qu´un sentier
Et le jour que j´adore, esclave de sa course,
Fuit et me livre toute à la nuit sans pitié.