Mai soixante et huit
par Marie-Josée Vilar
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Mon amour, mon amour,
Mon bel amour sans suite
Il soufflait de beaux jours
Sur mai soixante et huit
Je te tournais autour
Mon bel hermaphrodite
Nous avions libre cours
En mai soixante et huit
Nous avions, mon amour,
Les pavés pour le rite
Les flics et les tambours
Des cœurs quand ils palpitent
Je te tournais autour
Mon bel amour sans suite
Nous avions libre cours
En mai soixante et huit
La joie était certaine
Paris cosmopolite
Nous avions dans les veines
Du sang pour courir vite
Même très bien chaussée
La marée et sa suite
Ne pouvaient presque pas empêcher
Notre fuite
Paris, dans ses faubourgs
De jolis feux crépitent
À l´Odéon-Théâtre, la jeunesse médite
C´est jouer sur du velours
Que se jouer des mythes
Le passé est un lourd
Insecte qu´on évite
Puis, mon amour, un jour
La jeunesse s´effrite
Dans le chagrin douteux
Des ventres qui nous quittent
Le bonheur, mon amour,
Peut-être on le mérite
Mais ça finit toujours
Par une mort subite
{x2:}
Il n´est pas nécessaire
Que tout cela s´ébruite
Laissons donc courir l´air
Parmi nos réussites
Laissons dans nos tiroirs
Tous nos satisfecit
Ils seront la mémoire
De mai soixante et huit
De mai soixante et huit {x2}
Mon bel amour sans suite
Il soufflait de beaux jours
Sur mai soixante et huit
Je te tournais autour
Mon bel hermaphrodite
Nous avions libre cours
En mai soixante et huit
Nous avions, mon amour,
Les pavés pour le rite
Les flics et les tambours
Des cœurs quand ils palpitent
Je te tournais autour
Mon bel amour sans suite
Nous avions libre cours
En mai soixante et huit
La joie était certaine
Paris cosmopolite
Nous avions dans les veines
Du sang pour courir vite
Même très bien chaussée
La marée et sa suite
Ne pouvaient presque pas empêcher
Notre fuite
Paris, dans ses faubourgs
De jolis feux crépitent
À l´Odéon-Théâtre, la jeunesse médite
C´est jouer sur du velours
Que se jouer des mythes
Le passé est un lourd
Insecte qu´on évite
Puis, mon amour, un jour
La jeunesse s´effrite
Dans le chagrin douteux
Des ventres qui nous quittent
Le bonheur, mon amour,
Peut-être on le mérite
Mais ça finit toujours
Par une mort subite
{x2:}
Il n´est pas nécessaire
Que tout cela s´ébruite
Laissons donc courir l´air
Parmi nos réussites
Laissons dans nos tiroirs
Tous nos satisfecit
Ils seront la mémoire
De mai soixante et huit
De mai soixante et huit {x2}