Femme afrique
par Martine Sarri
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A l´heure de l´oiseau à l´étrange chanson
Elle chasse en douceur ses rêves millénaires
Le vent ne bouge pas la paille des maisons
Elle doit reprendre l´eau que lui vole la terre
La brise du matin recommence à souffler
Et le sable refait son travail obsédant
Sur cette terre aride à la couleur des blés
Chaque heure contredit l´existence du temps
{Refrain:}
Toute l´Afrique meurt
L´Afrique est à genoux
Mais l´Afrique se bat
Elles savent quelquefois, ces femmes de l´Afrique,
Nous dire de l´humain toute la dignité
Persuadées des dieux que la force magique
Passe dans les gris-gris et la main des sorciers
Depuis la nuit des temps, elles s´inventent la vie
Apprenant chaque jour que vivre, c´est mourir
Elles portent des seaux en attendant la pluie
Celles qui l´ont vue tomber cherchent à se souvenir
{au Refrain}
Les enfants aux yeux tristes ne savent plus pleurer
Ils semblent indifférents, plus rien ne les enivre
Des gens venus d´ailleurs viennent pour les soigner
Et ils meurent guéris, eux qui cherchaient à vivre
La femme noire est là, rien ne la désespère
Elle est bien trop blessée pour redouter la peur
Dans l´ombre des prisons, du fond de sa colère
Elle crie sa liberté, elle chante sa douleur
{au Refrain}
Homme décoloré que le temps dégénère
Sur la planète bleue, tu te crois souverain
Bardé de ton orgueil et tes armes de guerre
Il faudra bien qu´un jour tu partages ton pain
{au Refrain}
L´Afrique se bat
Elle chasse en douceur ses rêves millénaires
Le vent ne bouge pas la paille des maisons
Elle doit reprendre l´eau que lui vole la terre
La brise du matin recommence à souffler
Et le sable refait son travail obsédant
Sur cette terre aride à la couleur des blés
Chaque heure contredit l´existence du temps
{Refrain:}
Toute l´Afrique meurt
L´Afrique est à genoux
Mais l´Afrique se bat
Elles savent quelquefois, ces femmes de l´Afrique,
Nous dire de l´humain toute la dignité
Persuadées des dieux que la force magique
Passe dans les gris-gris et la main des sorciers
Depuis la nuit des temps, elles s´inventent la vie
Apprenant chaque jour que vivre, c´est mourir
Elles portent des seaux en attendant la pluie
Celles qui l´ont vue tomber cherchent à se souvenir
{au Refrain}
Les enfants aux yeux tristes ne savent plus pleurer
Ils semblent indifférents, plus rien ne les enivre
Des gens venus d´ailleurs viennent pour les soigner
Et ils meurent guéris, eux qui cherchaient à vivre
La femme noire est là, rien ne la désespère
Elle est bien trop blessée pour redouter la peur
Dans l´ombre des prisons, du fond de sa colère
Elle crie sa liberté, elle chante sa douleur
{au Refrain}
Homme décoloré que le temps dégénère
Sur la planète bleue, tu te crois souverain
Bardé de ton orgueil et tes armes de guerre
Il faudra bien qu´un jour tu partages ton pain
{au Refrain}
L´Afrique se bat