Potache
par Matthieu Côte
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Déjà tout minot à l´école
Je ne brillais pas par ma sagesse
Ni page de Bled ni heures de colles
Ne vinrent à bout d´mon allégresse
J´avais un sourire inaltérable
Et une énergie débordante
Des punitions plein mon cartable
Malgré ma naïveté touchante
J´étais pas méchant pour un sou
J´étais mignon et sympathique
Mais j´étais sot comme un chiot fou,
Nul en tout, même en gymnastique
Vas-y que j´pouffe comme d´autres bavardent
J´gloussais comme un animal
J´étais l´ahuri qui s´attarde
Très longtemps dans son stade anal
{Refrain:}
J´étais potache, j´étais nunuche
Un peu con-con, un peu gourde
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut fut mais bon bougre
J´étais potache, j´étais nunuche
Un peu con-con, un peu cave
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Vint l´âge ingrat, l´adolescence
Ce ne fut pas un bain de lait
J´avais l´amour-propre souffrance
Tant j´étais bête, tant j´étais laid
J´étais le sacre du printemps
Je bourgeonnais en toutes saisons
J´avais qu´une trouille c´est qu´en riant
Ca m´fasse éclater mes bubons
Car si j´avais d´la peine au cœur
D´avoir la gueule d´un crapaud
Ca m´gâtait pas ma bonne humeur
Je m´attardais dans l´âge idiot
Vas-y que j´pouffe comme d´autres pètent
J´gloussais comme une carmélite
J´étais l´abruti qui répète
Les blagues qu´il n´a pas comprites
{au Refrain}
Enfin, je devins jeune homme
J´ai fait mon service militaire
Et puis je suis parti à Rome
Pour y entrer au séminaire
Ce furent deux expériences marquantes
Où, entouré de beaux garçons,
J´ai eu la preuve très rassurante
Que j´n´étais pas l´dernier des cons
J´étais même dans le peloton de tête
Un élément de premier choix
Au royaume d´aveugles branlettes
Les borgnes manchots sont les rois
Vas-y que j´pouffe comme d´autres jouissent
J´gloussais d´être aussi idiot
Je restais niais, fuyais le vice
Décidé à mourir dévot
Mourir potache, mourir nunuche
Un peu con-con, un peu gourde
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Mourir potache, mourir nunuche
Un peu con-con, un peu cave
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Le temps file, les années passent
Je n´ai pas grandi pour autant
Bien à l´abri dans ma paroisse
Je reste aussi gentil qu´avant
Je bêle des Agnus Dei
Je suis heureux et crois au ciel
Au Père, au Fils, au Saint-Esprit
Comme on croirait au père Noël
Mais certains soirs dans ma prière
Une peur sourde m´envahit
Le doute me ronge les viscères
Car, à en croire la théorie,
Si je suis son messager sur Terre
Si l´homme de son image Il fit
Je crains fort que Dieu le père
Ne soit le roi... des abrutis
Roi des potaches, des nunuches
Un peu con, un peu gourde
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Bêtalleluia!
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Je ne brillais pas par ma sagesse
Ni page de Bled ni heures de colles
Ne vinrent à bout d´mon allégresse
J´avais un sourire inaltérable
Et une énergie débordante
Des punitions plein mon cartable
Malgré ma naïveté touchante
J´étais pas méchant pour un sou
J´étais mignon et sympathique
Mais j´étais sot comme un chiot fou,
Nul en tout, même en gymnastique
Vas-y que j´pouffe comme d´autres bavardent
J´gloussais comme un animal
J´étais l´ahuri qui s´attarde
Très longtemps dans son stade anal
{Refrain:}
J´étais potache, j´étais nunuche
Un peu con-con, un peu gourde
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut fut mais bon bougre
J´étais potache, j´étais nunuche
Un peu con-con, un peu cave
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Vint l´âge ingrat, l´adolescence
Ce ne fut pas un bain de lait
J´avais l´amour-propre souffrance
Tant j´étais bête, tant j´étais laid
J´étais le sacre du printemps
Je bourgeonnais en toutes saisons
J´avais qu´une trouille c´est qu´en riant
Ca m´fasse éclater mes bubons
Car si j´avais d´la peine au cœur
D´avoir la gueule d´un crapaud
Ca m´gâtait pas ma bonne humeur
Je m´attardais dans l´âge idiot
Vas-y que j´pouffe comme d´autres pètent
J´gloussais comme une carmélite
J´étais l´abruti qui répète
Les blagues qu´il n´a pas comprites
{au Refrain}
Enfin, je devins jeune homme
J´ai fait mon service militaire
Et puis je suis parti à Rome
Pour y entrer au séminaire
Ce furent deux expériences marquantes
Où, entouré de beaux garçons,
J´ai eu la preuve très rassurante
Que j´n´étais pas l´dernier des cons
J´étais même dans le peloton de tête
Un élément de premier choix
Au royaume d´aveugles branlettes
Les borgnes manchots sont les rois
Vas-y que j´pouffe comme d´autres jouissent
J´gloussais d´être aussi idiot
Je restais niais, fuyais le vice
Décidé à mourir dévot
Mourir potache, mourir nunuche
Un peu con-con, un peu gourde
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Mourir potache, mourir nunuche
Un peu con-con, un peu cave
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Bêta, pas fut-fut mais bien brave
Le temps file, les années passent
Je n´ai pas grandi pour autant
Bien à l´abri dans ma paroisse
Je reste aussi gentil qu´avant
Je bêle des Agnus Dei
Je suis heureux et crois au ciel
Au Père, au Fils, au Saint-Esprit
Comme on croirait au père Noël
Mais certains soirs dans ma prière
Une peur sourde m´envahit
Le doute me ronge les viscères
Car, à en croire la théorie,
Si je suis son messager sur Terre
Si l´homme de son image Il fit
Je crains fort que Dieu le père
Ne soit le roi... des abrutis
Roi des potaches, des nunuches
Un peu con, un peu gourde
Plutôt tarte, assez cruche
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre
Bêtalleluia!
Bêta, pas fut-fut mais bon bougre