L'habitude qui tue
par Maurane
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Y a des filles qui se marient,
Qui disent "oui" pour la vie.
Dix ans de passion passive...
Et vouloir les îles où rien n´est tranquille.
Elles rêvent de plus savoir,
Ni quel temps ni quelle tête il fait...
Quand les enfants vont dire bonsoir,
Elles enterrent l´espoir.
Y en a qui cassent et qui pleurent,
Puis y en a qui trouvent leur bonheur,
Ou bien... qui reviennent...
De loin.
Va-t-en savoir pourquoi on s´habitue trop,
Si l´habitude qui tue, c´est bon
Ou, si le fil des jours qui tourne en rond
Finit par donner mal au dos.
Toi qui pensais marcher à côté d´elle;
Tout droit comme si c´était écrit,
En la serrant, t´avait pas vu ses ailes
Ni la valise sous son lit.
Rien à te reprocher,
T´as toutes les qualités;
Tendre, intelligent, doué...
Amoureux de la simplicité
Mais peut-être n´as-tu pas
Cette folie au bout des doigts,
Cette obsession du danger
Où l´on marche pieds nus sur un fil d´acier.
T´as pris, pour tes amis,
Ce qu´il te reste d´énergie...
Pour vaincre ton capharnaüm,
Tu fais bien semblant...
Moi je sais que tu casses et tu pleures
En repassant le bonheur.
Mais n´oublie pas demain...
Qui disent "oui" pour la vie.
Dix ans de passion passive...
Et vouloir les îles où rien n´est tranquille.
Elles rêvent de plus savoir,
Ni quel temps ni quelle tête il fait...
Quand les enfants vont dire bonsoir,
Elles enterrent l´espoir.
Y en a qui cassent et qui pleurent,
Puis y en a qui trouvent leur bonheur,
Ou bien... qui reviennent...
De loin.
Va-t-en savoir pourquoi on s´habitue trop,
Si l´habitude qui tue, c´est bon
Ou, si le fil des jours qui tourne en rond
Finit par donner mal au dos.
Toi qui pensais marcher à côté d´elle;
Tout droit comme si c´était écrit,
En la serrant, t´avait pas vu ses ailes
Ni la valise sous son lit.
Rien à te reprocher,
T´as toutes les qualités;
Tendre, intelligent, doué...
Amoureux de la simplicité
Mais peut-être n´as-tu pas
Cette folie au bout des doigts,
Cette obsession du danger
Où l´on marche pieds nus sur un fil d´acier.
T´as pris, pour tes amis,
Ce qu´il te reste d´énergie...
Pour vaincre ton capharnaüm,
Tu fais bien semblant...
Moi je sais que tu casses et tu pleures
En repassant le bonheur.
Mais n´oublie pas demain...