Paris-cayenne
par Maurice Fanon
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On y enferme de temps en temps
Et tout ça, ça couche avec des truands
Des capitaines aux yeux si bleus
Qu´on voit la France pleurer dedans
Des Jeannette au ventre si blanc
Qu´on voit la France bouger dedans
Et des rouges au cœur si grand
Qu´on voit la France s´aimer dedans
{Refrain:}
Paris-Cayenne, tu as la dent dure à ceux-là qui sont dedans
Paris la Seine, y a trop longtemps que tu coules entre deux agents
Paris-Cayenne, avec des gants, ça fait plus chic, c´est moins voyant
Depuis qu´en France Bourg-la-Reine prend des allures d´océan
On dit qu´à Fresnes le chiendent voisine avec la fleur des champs
On y promène de temps en temps
Dans quatre mètres de murs blancs
Des quarantaines de printemps
Qui sont en berne des firmaments
Oh, Madeleine, sorte d´enfant
Chaque semaine, ça fait cent ans
La belle, la belle que l´on t´attend
Un bar de Fresnes entre les dents
{au Refrain}
On y malmène de temps en temps
Dans des arènes de ciment
Des fortes têtes aux cheveux blancs
Qui ont eu le rêve trop entreprenant
Des athées qui savent à vingt ans
Qui sèment la poudre, récoltent le sang
Qu´on ramène à Fresnes sans ménagement
Voir si d´un Jésus on fait un forban
{au Refrain}
Et tout ça, ça couche avec des truands
Des capitaines aux yeux si bleus
Qu´on voit la France pleurer dedans
Des Jeannette au ventre si blanc
Qu´on voit la France bouger dedans
Et des rouges au cœur si grand
Qu´on voit la France s´aimer dedans
{Refrain:}
Paris-Cayenne, tu as la dent dure à ceux-là qui sont dedans
Paris la Seine, y a trop longtemps que tu coules entre deux agents
Paris-Cayenne, avec des gants, ça fait plus chic, c´est moins voyant
Depuis qu´en France Bourg-la-Reine prend des allures d´océan
On dit qu´à Fresnes le chiendent voisine avec la fleur des champs
On y promène de temps en temps
Dans quatre mètres de murs blancs
Des quarantaines de printemps
Qui sont en berne des firmaments
Oh, Madeleine, sorte d´enfant
Chaque semaine, ça fait cent ans
La belle, la belle que l´on t´attend
Un bar de Fresnes entre les dents
{au Refrain}
On y malmène de temps en temps
Dans des arènes de ciment
Des fortes têtes aux cheveux blancs
Qui ont eu le rêve trop entreprenant
Des athées qui savent à vingt ans
Qui sèment la poudre, récoltent le sang
Qu´on ramène à Fresnes sans ménagement
Voir si d´un Jésus on fait un forban
{au Refrain}