Si dieu existe
par Maxime Landry
lyricscopy.com
Ce soir j´écris dans un journal
pour être sur de bien te raconter
quand tu auras deux fois mon âge
les cheveux gris, la peau ridée
qu´es que tu vie ce n´est pas normal
Ça ne devrait juste pas existé
et je tourne soigneusement les pages
pour être sur de ne pas te réveiller
non, j´vais pas te cacher
une larme coule sur ma joue
quand je regarde ton teint pâle
voilà que ma vue redevient flou
je me dis comment aise j´ai fait
pour te donne autant d´espoir
et se courage donc t´a besoin
pour ne pas larguer les amarres
ce qui devait être un matin
bien ordinaire comme tous les autres
c´est transformer en un chagrin
faut pas chercher à qui la faute
t´avais mis ta p´tite jupe à pois
celle que grand-mère t´avais donné
deux bas même pas de la même couleur
ton chandail rose et ton collier
et j´ai brossé tes longs cheveux
frisé blond comme un champ de blé
je t´ai embrassé sur la joue
j´t´ai préparé ton déjeuner
tu m´as regardé dans les yeux
j´ai cru que j´allais m´y noyer
À chaque fois mon cœur fais trois tours
et bon aller il faut y aller
comme chaque matin ordinaire
j´te laisse pour aller travaillé
mais ce matin ce n´est pas pareil
je pense à toi toute la matinée
comme si avais au fond de moi
comme une drôle d´impression
midi moins quart le téléphone
c´est là qui arrive le grand frisson
Ça ne fessait pas encore un an
que t´avais fini les traitements
ce qui aurait dû te guérir
selon les dires des sarraus blancs
et de te voir ainsi souffrir
moi ça m´avait rendu malade
je pensais bien que c´était fini
voilà que mon cœur bat la chamade
encore une fois sur l´oreiller
on a retrouvé tes cheveux
encore une fois on a pleuré
mais qu´es qu´on fait au bon dieu
d´ailleurs tu vois je les ai gardé
j´su incapable de m´en défaire
juste de ne plus pouvoir brosser
ce champ de blé devenu désert
cette fois ci tout avais changé
adieu les matins ordinaires
faut croire qu´on avait ça à vivre
Ça fait grandir, évolué
toi avec ton air de gamine
t´arrive à me dire de ne pas m´en faire
tu ne nous envois pas d´épreuves
qu´on ne pourrait pas surmonter
ce soir si tu lis ce journal
que je ne suis plus à tes côtés
c´est que tu as deux fois mon âge
les cheveux gris la peau ridée
c´est aussi que t´es la plus forte
et que je suis fière d´être ton papa
d´autres matins frappent à ta porte
et plus aucun comme ce matin là
pour être sur de bien te raconter
quand tu auras deux fois mon âge
les cheveux gris, la peau ridée
qu´es que tu vie ce n´est pas normal
Ça ne devrait juste pas existé
et je tourne soigneusement les pages
pour être sur de ne pas te réveiller
non, j´vais pas te cacher
une larme coule sur ma joue
quand je regarde ton teint pâle
voilà que ma vue redevient flou
je me dis comment aise j´ai fait
pour te donne autant d´espoir
et se courage donc t´a besoin
pour ne pas larguer les amarres
ce qui devait être un matin
bien ordinaire comme tous les autres
c´est transformer en un chagrin
faut pas chercher à qui la faute
t´avais mis ta p´tite jupe à pois
celle que grand-mère t´avais donné
deux bas même pas de la même couleur
ton chandail rose et ton collier
et j´ai brossé tes longs cheveux
frisé blond comme un champ de blé
je t´ai embrassé sur la joue
j´t´ai préparé ton déjeuner
tu m´as regardé dans les yeux
j´ai cru que j´allais m´y noyer
À chaque fois mon cœur fais trois tours
et bon aller il faut y aller
comme chaque matin ordinaire
j´te laisse pour aller travaillé
mais ce matin ce n´est pas pareil
je pense à toi toute la matinée
comme si avais au fond de moi
comme une drôle d´impression
midi moins quart le téléphone
c´est là qui arrive le grand frisson
Ça ne fessait pas encore un an
que t´avais fini les traitements
ce qui aurait dû te guérir
selon les dires des sarraus blancs
et de te voir ainsi souffrir
moi ça m´avait rendu malade
je pensais bien que c´était fini
voilà que mon cœur bat la chamade
encore une fois sur l´oreiller
on a retrouvé tes cheveux
encore une fois on a pleuré
mais qu´es qu´on fait au bon dieu
d´ailleurs tu vois je les ai gardé
j´su incapable de m´en défaire
juste de ne plus pouvoir brosser
ce champ de blé devenu désert
cette fois ci tout avais changé
adieu les matins ordinaires
faut croire qu´on avait ça à vivre
Ça fait grandir, évolué
toi avec ton air de gamine
t´arrive à me dire de ne pas m´en faire
tu ne nous envois pas d´épreuves
qu´on ne pourrait pas surmonter
ce soir si tu lis ce journal
que je ne suis plus à tes côtés
c´est que tu as deux fois mon âge
les cheveux gris la peau ridée
c´est aussi que t´es la plus forte
et que je suis fière d´être ton papa
d´autres matins frappent à ta porte
et plus aucun comme ce matin là