Entre quatorze et quarante ans
par Maxime Le Forestier
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Fallait déjà se lever tôt
Pour trouver un brin d´herbe
J´ai filé la trace aux oiseaux.
J´ les ai suivis et ce matin -
Découverte superbe
Y´ en avait au Quartier latin
Comme je ne savais pas voler
Et qu´il y avait des grilles
J´ai dû m´asseoir devant l´entrée
C´est dur de vouloir par beau temps
Embrasser une fille
Entre quatorze et quarante ans.
Le Larsac leur a pas suffi
Ils viennent s´installer ici.
On voulait juste s´allonger
Un peu dans l´herbe verte
Regarder les oiseaux manger
On voulait juste imaginer
Une terre déserte
Où l´on ferait l´amour en paix.
Quand on aura enfin atteint
Leur âge il me semble
Qu´on aura plus le goût à rien.
On voulait jouer aux enfants
Avant qu´on leur ressemble
Entre quatoze et quarante ans.
Dien Bien Phu leur a pas suffi
Ils viennent s´installer ici.
Savent pas qu´ les ioseaux ont des ailes
Quand on a des visières
On ne regarde pas le ciel.
Allez les piafs, allez nombreux
Et bouffez leurs parterres
Puisqu´il paraît que c´est à eux.
On peut rêver il est toujours
Possible qu´ils se perdent
Dans les jardins du Luxembourg.
Répétons-leur en attandant
Qu´ensemble on les emmerde
Entre quatorze et quarante ans.
Le treize mai leur a pas suffi
Ils viennent s´installer ici.
Pour trouver un brin d´herbe
J´ai filé la trace aux oiseaux.
J´ les ai suivis et ce matin -
Découverte superbe
Y´ en avait au Quartier latin
Comme je ne savais pas voler
Et qu´il y avait des grilles
J´ai dû m´asseoir devant l´entrée
C´est dur de vouloir par beau temps
Embrasser une fille
Entre quatorze et quarante ans.
Le Larsac leur a pas suffi
Ils viennent s´installer ici.
On voulait juste s´allonger
Un peu dans l´herbe verte
Regarder les oiseaux manger
On voulait juste imaginer
Une terre déserte
Où l´on ferait l´amour en paix.
Quand on aura enfin atteint
Leur âge il me semble
Qu´on aura plus le goût à rien.
On voulait jouer aux enfants
Avant qu´on leur ressemble
Entre quatoze et quarante ans.
Dien Bien Phu leur a pas suffi
Ils viennent s´installer ici.
Savent pas qu´ les ioseaux ont des ailes
Quand on a des visières
On ne regarde pas le ciel.
Allez les piafs, allez nombreux
Et bouffez leurs parterres
Puisqu´il paraît que c´est à eux.
On peut rêver il est toujours
Possible qu´ils se perdent
Dans les jardins du Luxembourg.
Répétons-leur en attandant
Qu´ensemble on les emmerde
Entre quatorze et quarante ans.
Le treize mai leur a pas suffi
Ils viennent s´installer ici.