Hécatombe
par Maxime Le Forestier
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Au marché de Briv´-la-Gaillarde
A propos de bottes d´oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l´aventure
D´interrompre l´échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C´est un usag´ bien établi
Dès qu´il s´agit d´rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout´ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l´assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j´bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J´exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
Frénétiqu´ l´un´ d´elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l´anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d´un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu´elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s´lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell´ de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j´ose
Le dire tellement c´est bas
Leur auraient mêm´ coupé les choses
Par bonheur ils n´en avait pas
Leur auraient mêm´ coupé les choses
Par bonheur ils n´en avait pas
A propos de bottes d´oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l´aventure
D´interrompre l´échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C´est un usag´ bien établi
Dès qu´il s´agit d´rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout´ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l´assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j´bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J´exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
Frénétiqu´ l´un´ d´elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l´anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d´un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu´elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s´lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell´ de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j´ose
Le dire tellement c´est bas
Leur auraient mêm´ coupé les choses
Par bonheur ils n´en avait pas
Leur auraient mêm´ coupé les choses
Par bonheur ils n´en avait pas