Melodoom - introspection
par Melodoom
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Melodoom - Introspection
Intro
Je n´serai jamais porté dans les rues comme Nelligan
Jamais étendu sous l´étendard de l´éminent
Le cadavre parlant d´un vaisseau d´or devenu argent.
V1
Je n´serai jamais le calque du sommeil et d´ses idées
Ni de l´homme parfait qu´j´ai trop souvent tenté de dessiner
Mais je n´ai nul désir de séduire Destinée
Car la fatalité s´résigne, quand l´acquis perce l´inné
Vieilli sans trop m´y fier comme une colère momifiée
J´aurais dû m´en méfier qu´un jour mes mots seraient bonifiés
Depuis, je désaltère mon Ego sans Alter Ego, Allegro.
Des médires laissent dire que mes dires n´ont pas de sens
Alors qu´on lit de gauche à droite sans s´attarder au centre
C´est abérant mais je fais semblant de contrôler mon trac,
Le Droit ou la Musique, lequel recquiert le plus de contact?
Peu importe, quel est l´danger qu´j´en parle,
Ma musique est rentable seulement pour ma santé mentale,
Moins malade, quand on écoute mes appartés
Lorsque j´me parle seul tout en plaçant des points sur la portée
D´un air pensif, comme un enfant atteint d´autisme
Enclavé dans un monde où sa voix est à peine audible,
Devenant ainsi plus sensible, un pas d´recul rend tout facile.
Mon père chantait des ballades, ma mère lançait des charades
Afin que j´sache écrire avant tous mes camarades
Mais la psy a lancé du bout des lèvres
Que mon apprentissage ne f´rait que déranger les autres élèves
En délaissant l´alphabet, demandant pourquoi l´soleil se lève,
Pourquoi, mon sommeil n´est qu´une trève très brève qu m´aspire
Dans la spirale de mes désirs, m´inspire par son désordre et ses trésors m´attirent
Martyr, mon esprit lui baigne dans le formole,
Des mots innofensifs comme un cancer qui somnole
Somme d´anciennes habitudes qui entrent en ligne de cause
Comme rougir le blanc de mes yeux pour voir la vie en rose
Pansement sur des ecchymoses à petite dose,
Même aujourd´hui abasourdi je passe des heures à m´assourdir,
Assoupi dans un lit pas assez petit.
Et mon enfance encore me suit.
Maintenant les temps changent et le gens tentent
d´être les tangentes, qui frappent les cordes sans les entendre
Les touches du piano conformes aux dernières tendances
Transcendent les limites qu´on s´étaient fixées ensemble
J´en danse d´angoisse car mes jambes tremblent.
Qu´on me coupe la langue et qu´on m´demande ensuite c´que j´en pense
J´ai l´humeur changeante, les soirs de scotch m´enchantent,
Mais les yeux fermées ce sont mes textes que les gens chantent.
Intro
Je n´serai jamais porté dans les rues comme Nelligan
Jamais étendu sous l´étendard de l´éminent
Le cadavre parlant d´un vaisseau d´or devenu argent.
V1
Je n´serai jamais le calque du sommeil et d´ses idées
Ni de l´homme parfait qu´j´ai trop souvent tenté de dessiner
Mais je n´ai nul désir de séduire Destinée
Car la fatalité s´résigne, quand l´acquis perce l´inné
Vieilli sans trop m´y fier comme une colère momifiée
J´aurais dû m´en méfier qu´un jour mes mots seraient bonifiés
Depuis, je désaltère mon Ego sans Alter Ego, Allegro.
Des médires laissent dire que mes dires n´ont pas de sens
Alors qu´on lit de gauche à droite sans s´attarder au centre
C´est abérant mais je fais semblant de contrôler mon trac,
Le Droit ou la Musique, lequel recquiert le plus de contact?
Peu importe, quel est l´danger qu´j´en parle,
Ma musique est rentable seulement pour ma santé mentale,
Moins malade, quand on écoute mes appartés
Lorsque j´me parle seul tout en plaçant des points sur la portée
D´un air pensif, comme un enfant atteint d´autisme
Enclavé dans un monde où sa voix est à peine audible,
Devenant ainsi plus sensible, un pas d´recul rend tout facile.
Mon père chantait des ballades, ma mère lançait des charades
Afin que j´sache écrire avant tous mes camarades
Mais la psy a lancé du bout des lèvres
Que mon apprentissage ne f´rait que déranger les autres élèves
En délaissant l´alphabet, demandant pourquoi l´soleil se lève,
Pourquoi, mon sommeil n´est qu´une trève très brève qu m´aspire
Dans la spirale de mes désirs, m´inspire par son désordre et ses trésors m´attirent
Martyr, mon esprit lui baigne dans le formole,
Des mots innofensifs comme un cancer qui somnole
Somme d´anciennes habitudes qui entrent en ligne de cause
Comme rougir le blanc de mes yeux pour voir la vie en rose
Pansement sur des ecchymoses à petite dose,
Même aujourd´hui abasourdi je passe des heures à m´assourdir,
Assoupi dans un lit pas assez petit.
Et mon enfance encore me suit.
Maintenant les temps changent et le gens tentent
d´être les tangentes, qui frappent les cordes sans les entendre
Les touches du piano conformes aux dernières tendances
Transcendent les limites qu´on s´étaient fixées ensemble
J´en danse d´angoisse car mes jambes tremblent.
Qu´on me coupe la langue et qu´on m´demande ensuite c´que j´en pense
J´ai l´humeur changeante, les soirs de scotch m´enchantent,
Mais les yeux fermées ce sont mes textes que les gens chantent.