Calixto
par Michel Arbatz
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À s´endormir à la légère
Au bruit des sources, sous le ciel
Rêvant au rythme planétaire
On plonge, gisant, dans la terre
Et si jamais rêve au réel
Révéla secret ou mystère
C´est en dormant au bruit des eaux
Et du vent fermant ses ciseaux
À s´endormir à la légère
Sur la terre, dans quel fouillis
Terriens, sombrez-vous? La fougère
S´écroule en paniers de lingère
Dans une armoire de taillis
Brodés de soie où s´exagère
La lumière, hors du manteau
De ta chair, nymphe Calixto
Hors du manteau, la lumière
De ta chair, nymphe Calixto
En pleine étoile se libère
Du clair de jour et nous éclaire
Tard ou, suivant la saison, tôt
Mais qu´importe si l´on préfère
Jailli du manteau de ta chair
Ton cœur lui-même sombre et clair
C´est l´heure où les robes s´écroulent
Où les cuisses, le ventre rond
Un sourire sous la cagoule
Les hanches, la croupe qui roule
Vigne promise au vigneron
Au bain de la nuit qui s´écoule
S´abandonnent dans les baisers
Et s´irritent pour s´apaiser
Au bruit des sources, sous le ciel
Rêvant au rythme planétaire
On plonge, gisant, dans la terre
Et si jamais rêve au réel
Révéla secret ou mystère
C´est en dormant au bruit des eaux
Et du vent fermant ses ciseaux
À s´endormir à la légère
Sur la terre, dans quel fouillis
Terriens, sombrez-vous? La fougère
S´écroule en paniers de lingère
Dans une armoire de taillis
Brodés de soie où s´exagère
La lumière, hors du manteau
De ta chair, nymphe Calixto
Hors du manteau, la lumière
De ta chair, nymphe Calixto
En pleine étoile se libère
Du clair de jour et nous éclaire
Tard ou, suivant la saison, tôt
Mais qu´importe si l´on préfère
Jailli du manteau de ta chair
Ton cœur lui-même sombre et clair
C´est l´heure où les robes s´écroulent
Où les cuisses, le ventre rond
Un sourire sous la cagoule
Les hanches, la croupe qui roule
Vigne promise au vigneron
Au bain de la nuit qui s´écoule
S´abandonnent dans les baisers
Et s´irritent pour s´apaiser