Les quatre sans cou
par Michel Arbatz
lyricscopy.com
Ils étaient quatre qui n´avaient plus de tête
Quatre à qui l´on avait coupé le cou
On les appelait les quatre sans cou
Quand ils buvaient un verre
Au café de la place ou du boulevard
Les garçons n´oubliaient pas d´apporter des entonnoirs
Quand ils mangeaient, c´était sanglant
Tout en chantant et sanglotant
Quand ils aimaient, quand ils aimaient, c´était du sang
Quand ils couraient, c´était du vent
Quand ils pleuraient, c´était vivant
Quand ils dormaient, c´était sans regret
Quand ils travaillaient, c´était méchant
Quand ils rôdaient, c´était effrayant
Quand ils jouaient, c´était différent
Quand ils jouaient, c´était comme tout le monde
Comme vous et moi, nous, tous les autres
Quand ils jouaient, c´était étonnant
Mais quand ils parlaient, c´était d´amour
Ils auraient pour un baiser
Donné ce qui leur restait de sang
Leurs mains avaient de ces lignes sans nombre
Qui se perdaient parmi les ombres
Comme des rails dans la forêt
On rapporta leur tête
Plus de vingt fois, plus de cent fois
On les avait retrouvées à la chasse ou dans des fêtes
Oui mais jamais, jamais ils ne voulurent reprendre
Ces têtes où... ces têtes où brillaient leurs yeux
Cela ne faisait peut-être pas l´affaire
Des chapeliers et des dentistes
La gaieté des uns rend les autres tristes
Les quatre sans cou vivent encore, c´est certain
J´en connais au moins un
Et peut-être aussi les trois autres
Le premier, c´est Anatole
Le second, c´est Croquignole
Le troisième, c´est Barbemolle
Et encore Anatole
Je les vois de moins en moins
Car ça déprime à la fin
De fréquenter les gens trop malins {x2}
Quatre à qui l´on avait coupé le cou
On les appelait les quatre sans cou
Quand ils buvaient un verre
Au café de la place ou du boulevard
Les garçons n´oubliaient pas d´apporter des entonnoirs
Quand ils mangeaient, c´était sanglant
Tout en chantant et sanglotant
Quand ils aimaient, quand ils aimaient, c´était du sang
Quand ils couraient, c´était du vent
Quand ils pleuraient, c´était vivant
Quand ils dormaient, c´était sans regret
Quand ils travaillaient, c´était méchant
Quand ils rôdaient, c´était effrayant
Quand ils jouaient, c´était différent
Quand ils jouaient, c´était comme tout le monde
Comme vous et moi, nous, tous les autres
Quand ils jouaient, c´était étonnant
Mais quand ils parlaient, c´était d´amour
Ils auraient pour un baiser
Donné ce qui leur restait de sang
Leurs mains avaient de ces lignes sans nombre
Qui se perdaient parmi les ombres
Comme des rails dans la forêt
On rapporta leur tête
Plus de vingt fois, plus de cent fois
On les avait retrouvées à la chasse ou dans des fêtes
Oui mais jamais, jamais ils ne voulurent reprendre
Ces têtes où... ces têtes où brillaient leurs yeux
Cela ne faisait peut-être pas l´affaire
Des chapeliers et des dentistes
La gaieté des uns rend les autres tristes
Les quatre sans cou vivent encore, c´est certain
J´en connais au moins un
Et peut-être aussi les trois autres
Le premier, c´est Anatole
Le second, c´est Croquignole
Le troisième, c´est Barbemolle
Et encore Anatole
Je les vois de moins en moins
Car ça déprime à la fin
De fréquenter les gens trop malins {x2}