Bleu marine et blues marin
par Michel Fugain
lyricscopy.com
Y a des rêves qui sortent jamais d´la boîte à rêves
Un peu comme des cargos rouillés
Qui restent en rade au bout d´un quai.
J´ai rêvé de filer vers la croix du sud
De croiser au large des Bermudes
Et repartir quand le vent se lève
Prendre l´ouragan dans ma voile
Et voler des parfums de filles à l´escale.
Pas l´temps, pas l´choix
C´est tant pis pour moi
Et le soleil qui décline
Voile d´un reflet carmin
Tes yeux bleu marine
Et mon blues marin.
Y a des phrases qu´on raye jamais de son ardoise.
On a tous un vieux manuscrit
D´un bouquin qu´on n´a pas écrit.
J´ai rêvé de nuits d´opium avec Rimbaud
De trafic de rhum à Colombo
De jonques et de lagons turquoise.
J´étais pas Monfreid ni Cendrars
On n´a pas dû fréquenter les mêmes bars.
Pas l´choix, pas l´temps
Et fin du roman
Et le soleil qui décline
Salue d´un sourire câlin
Tes yeux bleu marine
Et mon blues marin
Y a des horizons qui changent jamais de place.
On est en bordée sur le port
Et on oublie de monter à bord.
J´ai rêvé sans doute un peu fort, un peu loin
Mais c´est le rêve qui nous tient
Besoin d´espoir, besoin d´espace.
J´connaitrai jamais la légende
Qui a donné le blues à la mer d´Irlande.
Y a l´temps qui joue
C´est tant pis pour nous.
Et le soleil qui décline
Colore d´un peu de chagrin
Tes yeux bleu marine
Et mon blues marin
Y a des rêves qui sortent jamais de la boîte à rêves.
Un peu comme des cargos rouillés
Qui restent en rade au bout d´un quai.
J´ai rêvé de filer vers la croix du sud
De croiser au large des Bermudes
Et repartir quand le vent se lève
Prendre l´ouragan dans ma voile
Et voler des parfums de filles à l´escale.
Pas l´temps, pas l´choix
C´est tant pis pour moi
Et le soleil qui décline
Voile d´un reflet carmin
Tes yeux bleu marine
Et mon blues marin.
Y a des phrases qu´on raye jamais de son ardoise.
On a tous un vieux manuscrit
D´un bouquin qu´on n´a pas écrit.
J´ai rêvé de nuits d´opium avec Rimbaud
De trafic de rhum à Colombo
De jonques et de lagons turquoise.
J´étais pas Monfreid ni Cendrars
On n´a pas dû fréquenter les mêmes bars.
Pas l´choix, pas l´temps
Et fin du roman
Et le soleil qui décline
Salue d´un sourire câlin
Tes yeux bleu marine
Et mon blues marin
Y a des horizons qui changent jamais de place.
On est en bordée sur le port
Et on oublie de monter à bord.
J´ai rêvé sans doute un peu fort, un peu loin
Mais c´est le rêve qui nous tient
Besoin d´espoir, besoin d´espace.
J´connaitrai jamais la légende
Qui a donné le blues à la mer d´Irlande.
Y a l´temps qui joue
C´est tant pis pour nous.
Et le soleil qui décline
Colore d´un peu de chagrin
Tes yeux bleu marine
Et mon blues marin
Y a des rêves qui sortent jamais de la boîte à rêves.