Chère véronique
par Michel Polnareff
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Chère Véronique, quand tu vas me lire
Chère Véronique, ne te moque pas
Chère Véronique, je voudrais te dire
Mais je n´ose pas
Chère Véronique, si nos deux familles
Etaient brouillées à mort autrefois
Du mur voisin, au travers des grilles
Moi, je rêve de toi
Et perché dans les banches
Du grand magnolia dominant le parc
J´ai passé l´été à te guetter
Chère Véronique, quand tu vas me lire
Chère Véronique, ne te moque pas
Chère Véronique, je voudrais te dire
Mais je n´ose pas
La nuit de la Saint-Jean
L´orage m´étouffait
Je cherchais le frais sous la véranda
Quand quelqu´un chanta
Chère Véronique, ta voix trouble et tendre
Cette nuit-là chantait ma chanson
Et j´ai perdu la tête à l´entendre
J´ai fui la maison
Depuis on me surveille, mais
Dans mon sommeil
J´effleure tes doigts, tes cheveux défaits
Tes yeux d´un bleuet
Chère Véronique, la nuit je délire
Et le matin t´arrache à mes bras
Chère Véronique, quand tu vas me lire
Ne te moque pas
Au petit jour, demain
Je pars pour longtemps
On m´envoie très loin
Moins pour travailler
Que pour t´oublier
Chère Véronique, quand tu vas me lire
Chère Véronique, ne te moque pas
Chère Véronique, je voudrais te dire
Mais je n´ose pas
Chère Véronique, jamais ne va lire
La pauvre lettre de son amoureux
Chère Véronique, car je la déchire
Et la jette au feu {x3}
Chère Véronique, ne te moque pas
Chère Véronique, je voudrais te dire
Mais je n´ose pas
Chère Véronique, si nos deux familles
Etaient brouillées à mort autrefois
Du mur voisin, au travers des grilles
Moi, je rêve de toi
Et perché dans les banches
Du grand magnolia dominant le parc
J´ai passé l´été à te guetter
Chère Véronique, quand tu vas me lire
Chère Véronique, ne te moque pas
Chère Véronique, je voudrais te dire
Mais je n´ose pas
La nuit de la Saint-Jean
L´orage m´étouffait
Je cherchais le frais sous la véranda
Quand quelqu´un chanta
Chère Véronique, ta voix trouble et tendre
Cette nuit-là chantait ma chanson
Et j´ai perdu la tête à l´entendre
J´ai fui la maison
Depuis on me surveille, mais
Dans mon sommeil
J´effleure tes doigts, tes cheveux défaits
Tes yeux d´un bleuet
Chère Véronique, la nuit je délire
Et le matin t´arrache à mes bras
Chère Véronique, quand tu vas me lire
Ne te moque pas
Au petit jour, demain
Je pars pour longtemps
On m´envoie très loin
Moins pour travailler
Que pour t´oublier
Chère Véronique, quand tu vas me lire
Chère Véronique, ne te moque pas
Chère Véronique, je voudrais te dire
Mais je n´ose pas
Chère Véronique, jamais ne va lire
La pauvre lettre de son amoureux
Chère Véronique, car je la déchire
Et la jette au feu {x3}