Délivrance
par Michel Sardou
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Un éclair dans un ciel d´encre,
Une plaie qui s´ouvrira
Comme on a jailli d´un ventre,
Ebloui on s´en ira.
Une vie comme un rêve
Elle s´achève on l´oublie
On s´éveille dans l´autre monde
Etonné d´avoir dormi
Un matin s´ouvrent deux lèvres
Sous un ciel encore plus grand
Un flambeau dans les ténèbres
Comme un phare dans l´ouragan
Un matin les murs s´effondrent
Sur un vide encore plus loin
Pas d´écho pour nous répondre
Un vent froid qui nous rejoint
Un matin on se rappelle
Le premier feu d´où l´on vient
Et l´élan originel
Qui nous a poussé si loin
Et puis c´est le grand silence
La dérive à l´infini
Le tourbillon recommence
Et s´éloigne au fond des nuits
Attiré hors de son antre
Expulsé du fond de soi
Comme on est sorti d´un ventre
Etourdi on s´en ira
Un voyage sans frontière
Qui commence dans le sang
Entre l´ombre et la lumière
Entre l´être et le vivant
Une plaie qui s´ouvrira
Comme on a jailli d´un ventre,
Ebloui on s´en ira.
Une vie comme un rêve
Elle s´achève on l´oublie
On s´éveille dans l´autre monde
Etonné d´avoir dormi
Un matin s´ouvrent deux lèvres
Sous un ciel encore plus grand
Un flambeau dans les ténèbres
Comme un phare dans l´ouragan
Un matin les murs s´effondrent
Sur un vide encore plus loin
Pas d´écho pour nous répondre
Un vent froid qui nous rejoint
Un matin on se rappelle
Le premier feu d´où l´on vient
Et l´élan originel
Qui nous a poussé si loin
Et puis c´est le grand silence
La dérive à l´infini
Le tourbillon recommence
Et s´éloigne au fond des nuits
Attiré hors de son antre
Expulsé du fond de soi
Comme on est sorti d´un ventre
Etourdi on s´en ira
Un voyage sans frontière
Qui commence dans le sang
Entre l´ombre et la lumière
Entre l´être et le vivant