J'ai chanté
par Michel Sardou
lyricscopy.com
J´emportais, de ma chambre au collège,
Une ancienne chanson faite en alexandrins.
Je rêvais en suivant ses arpèges
Sur des mots enchantés d´un nommé Vidalin.
A la maison, j´ai vécu tant de choses
Qui ont peint mon enfance moitié gris, moitié rose.
J´imitais mes parents, mes idoles,
Jouant avec l´accent des héros de Pagnol.
Et puis j´ai chanté.
J´ai maquillé mon cœur.
J´ai maquillé mon corps.
J´ai voilé tant de choses.
J´ai chanté
Pour vivre à l´ombre des géants
Qui tremblent en attendant
Que le rideau se lève
Pour entrer dans leur rêve.
Parlerai-je de mes amours d´enfant,
Dans une loge, en haut d´un certain Olympia?
Elles étaient mannequins ou danseuses
Et me prenaient toujours pour un fils à papa.
Dans cent ans, quand je serai très vieux,
J´aurai des souvenirs faits de mille chansons
Et au rideau, à mon ultime adieu,
A l´oreille de mon fils, elles diront en mon nom,
Pourquoi j´ai chanté...
Une ancienne chanson faite en alexandrins.
Je rêvais en suivant ses arpèges
Sur des mots enchantés d´un nommé Vidalin.
A la maison, j´ai vécu tant de choses
Qui ont peint mon enfance moitié gris, moitié rose.
J´imitais mes parents, mes idoles,
Jouant avec l´accent des héros de Pagnol.
Et puis j´ai chanté.
J´ai maquillé mon cœur.
J´ai maquillé mon corps.
J´ai voilé tant de choses.
J´ai chanté
Pour vivre à l´ombre des géants
Qui tremblent en attendant
Que le rideau se lève
Pour entrer dans leur rêve.
Parlerai-je de mes amours d´enfant,
Dans une loge, en haut d´un certain Olympia?
Elles étaient mannequins ou danseuses
Et me prenaient toujours pour un fils à papa.
Dans cent ans, quand je serai très vieux,
J´aurai des souvenirs faits de mille chansons
Et au rideau, à mon ultime adieu,
A l´oreille de mon fils, elles diront en mon nom,
Pourquoi j´ai chanté...