La haine
par Michel Sardou
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Elle a la gueule d´un centurion,
Les yeux d´Hitler ou d´Attila,
Le masque de la religion,
Le sourire de Caligula.
Elle peut sortir d´une voiture,
Le poing levé sur la fureur,
Vomissant des torrents d´injures
En arborant le bras d´honneur.
Elle a le rictus de la hyène,
La haine, la haine, la haine.
Plus meurtrière qu´un cancer,
Plus sûre qu´une épidémie,
Elle a ravagé l´univers,
Mieux que la pire des maladies.
On parle de la peste noire.
On meurt devant le choléra.
On en frémit sans trop y croire
Mais pourquoi ne le dit-on pas?
Elle a la bombe à hydrogène,
La haine, la haine, la haine.
Fille bâtarde de l´amour,
De la peur, de la jalousie,
Elle a engendré à son tour
La torture et la calomnie,
La haine.
Elle met des cagoules qui font peur,
La djellaba du black mosslem,
La haine, la haine.
Regardez-la en Arménie
Et à Varsovie qu´elle écrase,
Ecoutez l´écho de ses cris
Aux portes de la chambre à gaz,
Voyez ces terribles mégères
Tricotant devant l´échafaud
Et la déclaration de guerre
D´un homme derrière son bureau,
Qui d´un trait de plume déchaîne
La haine! la haine! la haine!
Les yeux d´Hitler ou d´Attila,
Le masque de la religion,
Le sourire de Caligula.
Elle peut sortir d´une voiture,
Le poing levé sur la fureur,
Vomissant des torrents d´injures
En arborant le bras d´honneur.
Elle a le rictus de la hyène,
La haine, la haine, la haine.
Plus meurtrière qu´un cancer,
Plus sûre qu´une épidémie,
Elle a ravagé l´univers,
Mieux que la pire des maladies.
On parle de la peste noire.
On meurt devant le choléra.
On en frémit sans trop y croire
Mais pourquoi ne le dit-on pas?
Elle a la bombe à hydrogène,
La haine, la haine, la haine.
Fille bâtarde de l´amour,
De la peur, de la jalousie,
Elle a engendré à son tour
La torture et la calomnie,
La haine.
Elle met des cagoules qui font peur,
La djellaba du black mosslem,
La haine, la haine.
Regardez-la en Arménie
Et à Varsovie qu´elle écrase,
Ecoutez l´écho de ses cris
Aux portes de la chambre à gaz,
Voyez ces terribles mégères
Tricotant devant l´échafaud
Et la déclaration de guerre
D´un homme derrière son bureau,
Qui d´un trait de plume déchaîne
La haine! la haine! la haine!