La tête assez dure
par Michel Sardou
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J´avais pas la tête assez dure
Pour faire éclater du béton,
Alors j´ai toujours vu un mur
Pour me boucher l´horizon.
Un mur entre le ciel et moi,
Un mur entre l´amour et moi,
Du mauvais côté du soleil,
Je crois que j´ai toujours eu froid.
J´ai vécu comme ces animaux
Qui naissent en captivité,
Un numéro dans un troupeau
Incapable de m´évader.
Il fallait pas me croire un chêne
Alors que je n´étais qu´un gland,
Prenant ma peur pour de la haine.
Ils m´ont brisé comme un enfant.
J´avais pas la tête assez dure,
J´avais pas les membres assez grands,
J´étais un perdant par nature,
Un litre d´eau dans l´océan.
Il fallait pas me croire un homme
Alors que je n´étais qu´un chien,
Arrière-petits-fils de personne.
Je n´enfanterai jamais rien.
J´avais pas la tête assez dure
Pour faire éclater du béton.
J´avais pas le cœur assez pur
Pour être sûr d´avoir raison.
J´ai perdu mon temps et ma force
Dans un combat démesuré,
Un combat cruel et féroce
Depuis le jour où je suis né.
J´avais pas la tête assez dure
Pour faire éclater du béton,
Alors j´ai toujours vu un mur
Pour me boucher l´horizon.
Il fallait pas me croire un chêne
Alors que je n´étais qu´un gland.
Prenant ma peur pour de la haine,
Ils m´ont brisé comme un enfant.
Pour faire éclater du béton,
Alors j´ai toujours vu un mur
Pour me boucher l´horizon.
Un mur entre le ciel et moi,
Un mur entre l´amour et moi,
Du mauvais côté du soleil,
Je crois que j´ai toujours eu froid.
J´ai vécu comme ces animaux
Qui naissent en captivité,
Un numéro dans un troupeau
Incapable de m´évader.
Il fallait pas me croire un chêne
Alors que je n´étais qu´un gland,
Prenant ma peur pour de la haine.
Ils m´ont brisé comme un enfant.
J´avais pas la tête assez dure,
J´avais pas les membres assez grands,
J´étais un perdant par nature,
Un litre d´eau dans l´océan.
Il fallait pas me croire un homme
Alors que je n´étais qu´un chien,
Arrière-petits-fils de personne.
Je n´enfanterai jamais rien.
J´avais pas la tête assez dure
Pour faire éclater du béton.
J´avais pas le cœur assez pur
Pour être sûr d´avoir raison.
J´ai perdu mon temps et ma force
Dans un combat démesuré,
Un combat cruel et féroce
Depuis le jour où je suis né.
J´avais pas la tête assez dure
Pour faire éclater du béton,
Alors j´ai toujours vu un mur
Pour me boucher l´horizon.
Il fallait pas me croire un chêne
Alors que je n´étais qu´un gland.
Prenant ma peur pour de la haine,
Ils m´ont brisé comme un enfant.