Le centre du monde
par Michel Sardou
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Fernand me disait,
Quand j´étais tout petit,
Que le centre du monde,
C´est un pont démoli
Où des anciennes vierges mortes,
Il y a huit cents ans,
Eclairées par des cierges,
Dansaient toutes en rang,
Que c´est une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.
Fernand me disait,
Quand j´étais encore sage,
Que le centre d´amour,
C´est ce beau paysage
Où les cigales en pierre
Racontent avec l´accent
Les amours du Saint Père
Du temps des Fainéants,
Que c´est une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.
Fernand me disait,
Quand il était lui-même,
Que le centre du monde
C´est le pays qu´on aime,
C´est la première fille
Qui s´est déshabillée,
Qui s´est montrée gentille
Et puis s´est envolée,
Laissant une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.
Quand j´étais tout petit,
Que le centre du monde,
C´est un pont démoli
Où des anciennes vierges mortes,
Il y a huit cents ans,
Eclairées par des cierges,
Dansaient toutes en rang,
Que c´est une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.
Fernand me disait,
Quand j´étais encore sage,
Que le centre d´amour,
C´est ce beau paysage
Où les cigales en pierre
Racontent avec l´accent
Les amours du Saint Père
Du temps des Fainéants,
Que c´est une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.
Fernand me disait,
Quand il était lui-même,
Que le centre du monde
C´est le pays qu´on aime,
C´est la première fille
Qui s´est déshabillée,
Qui s´est montrée gentille
Et puis s´est envolée,
Laissant une vieille ville
Aux remparts un peu gris
Et où chaque fontaine
Sèche un chagrin depuis.