La vie d'artiste
par Michèle Arnaud
lyricscopy.com
Je t´ai rencontrée par hasard,
Ici, ailleurs ou autre part,
Il se peut que tu t´en souviennes.
Sans se connaître on s´est aimés,
Et même si ce n´est pas vrai,
Il faut croire à l´histoire ancienne.
Je t´ai donné ce que j´avais
De quoi chanter, de quoi rêver.
Et tu croyais en ma bohème,
Mais si tu pensais à vingt ans
Qu´on peut vivre de l´air du temps,
Ton point de vue n´est plus le même.
Cette fameuse fin du mois
Qui depuis qu´on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirées sans cinéma,
Et mon succès qui ne vient pas,
Et notre pitance incertaine.
Tu vois je n´ai rien oublié
Dans ce bilan triste à pleurer
Qui constate notre faillite.
" Il te reste encore de beaux jours
Profites-en mon pauvre amour,
Les belles années passent vite."
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c´est triste.
Tu peux remporter le phono,
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d´artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un étranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succès,
Mais un peu triste toi qui sais
" Tu lui diras que je m´en fiche...
que je m´en fiche..."
Ici, ailleurs ou autre part,
Il se peut que tu t´en souviennes.
Sans se connaître on s´est aimés,
Et même si ce n´est pas vrai,
Il faut croire à l´histoire ancienne.
Je t´ai donné ce que j´avais
De quoi chanter, de quoi rêver.
Et tu croyais en ma bohème,
Mais si tu pensais à vingt ans
Qu´on peut vivre de l´air du temps,
Ton point de vue n´est plus le même.
Cette fameuse fin du mois
Qui depuis qu´on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirées sans cinéma,
Et mon succès qui ne vient pas,
Et notre pitance incertaine.
Tu vois je n´ai rien oublié
Dans ce bilan triste à pleurer
Qui constate notre faillite.
" Il te reste encore de beaux jours
Profites-en mon pauvre amour,
Les belles années passent vite."
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c´est triste.
Tu peux remporter le phono,
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d´artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un étranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succès,
Mais un peu triste toi qui sais
" Tu lui diras que je m´en fiche...
que je m´en fiche..."