Boyaux de paris
par Michèle Bernard
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Métro Censier-Daubenton
C´est pas loin de Calcutta
Sur deux cagettes en carton
L´Indien vend des avocats
Au bord du fleuve métro
Il attend pour s´embarquer
Sur le Niger, le Congo
Le grand black et son djembé
Quelques Chinoises immobiles
Descendent en battant des cils
Place d´Italie comme elles courent
Vite dormir tout en haut de leurs tours.
{Refrain:}
Boyaux de Paris, on s´accroche à la vie
Pas d´la tarte de s´aimer quand les wagons sont bondés
Boyaux de Paris c´est pas du tout-cuit
Vivre au pays {x2}
Fatima cherche une adresse
Elle serre un bout de papier
Au métro Tati-Barbès
Des Fatima par milliers
C´qu´il peut y avoir comme cinglés
Dit l´Anglaise aux cheveux bleus
Une grande bringue sur des rollers
Au métro Filles du Calvaire
"Chouis l´hirondelle du faubourg!"
Hurle une vieille Espagnole
Qu´a usé sa gueule d´amour
Sur les ramblas boul´vard des Batignolles.
{au Refrain}
Parfois quelques étrangers
Comme un îlot dans la foule
Américains, Japonais
Ils sont touristes, ils sont cools
Le nez en l´air ils sifflotent
Un plan d´Paris à la main
En souriant aux visages pâles
Assis derrière leur journal
Echoué là, pour l´hiver
Echoué là, pour la vie
Un homme regarde la mer
Des wagons bleus qui partent toujours sans lui.
{au Refrain, x3}
C´est pas loin de Calcutta
Sur deux cagettes en carton
L´Indien vend des avocats
Au bord du fleuve métro
Il attend pour s´embarquer
Sur le Niger, le Congo
Le grand black et son djembé
Quelques Chinoises immobiles
Descendent en battant des cils
Place d´Italie comme elles courent
Vite dormir tout en haut de leurs tours.
{Refrain:}
Boyaux de Paris, on s´accroche à la vie
Pas d´la tarte de s´aimer quand les wagons sont bondés
Boyaux de Paris c´est pas du tout-cuit
Vivre au pays {x2}
Fatima cherche une adresse
Elle serre un bout de papier
Au métro Tati-Barbès
Des Fatima par milliers
C´qu´il peut y avoir comme cinglés
Dit l´Anglaise aux cheveux bleus
Une grande bringue sur des rollers
Au métro Filles du Calvaire
"Chouis l´hirondelle du faubourg!"
Hurle une vieille Espagnole
Qu´a usé sa gueule d´amour
Sur les ramblas boul´vard des Batignolles.
{au Refrain}
Parfois quelques étrangers
Comme un îlot dans la foule
Américains, Japonais
Ils sont touristes, ils sont cools
Le nez en l´air ils sifflotent
Un plan d´Paris à la main
En souriant aux visages pâles
Assis derrière leur journal
Echoué là, pour l´hiver
Echoué là, pour la vie
Un homme regarde la mer
Des wagons bleus qui partent toujours sans lui.
{au Refrain, x3}