C'est un rital
par Michèle Bernard
lyricscopy.com
C´est un rital et sa boîte à frissons
Un Auvergnat et sa cabrette
En mélangeant les pinceaux d´ leurs chansons
Qu´ont inventé les bals musette
C´est un p´tit Juif échappé du ghetto
Qu´a fait sur Paris les airs les plus beaux
Des chansons qui s´ faufilent sous les pavés
Vers la plage aux bateaux renversés
Sur les rêves des émigrés
C´est la guerre où vont valser les enfants
C´est Manoukian sur l´Affiche Rouge
Fêt´ Nat´, le Noir qui rigolait tout l´ temps
Dans son tata, crains plus qu´il bouge
C´est Abdel qui s´est tourné vers la Mecque
Au fond de la tranchée des baïonnettes
Morts pour la France et ses beaux paysages
De Dakar à Saïgon, quel régal
Nos couleurs sur les cartes postales!
C´est la java de tous les clandestins
Quand les p´tits bateaux ont des jambes
Pour nous mener aux joyeux lendemains
Où l´on danserait tous ensemble
Mais les bateaux, ils sont en quarantaine
La misère est une île un peu lointaine
Nos grands-papas pourtant s´y sont frottés
Sans-culottes affamés ou canuts
Pauvres gens de partout venus
C´est un champ de tournesols à midi
Dans les yeux de Vincent, qui brûle
C´est Picasso, c´est Modigliani
Et la beauté qui nous bouscule
Dans les banlieues, c´est un raffut d´enfer
Une grande fanfare qui voudrait prendre l´air
Et des mômes qui naissent en technicolor
Des Blacks, des Jaunes, des Beurs, oh la la!
Quel méli-mélo dis, Boby!
C´est un rital et sa boîte à frissons
Un Auvergnat et sa cabrette
En mélangeant les pinceaux d´ leurs chansons
Qu´ont inventé les bals musette
Un Auvergnat et sa cabrette
En mélangeant les pinceaux d´ leurs chansons
Qu´ont inventé les bals musette
C´est un p´tit Juif échappé du ghetto
Qu´a fait sur Paris les airs les plus beaux
Des chansons qui s´ faufilent sous les pavés
Vers la plage aux bateaux renversés
Sur les rêves des émigrés
C´est la guerre où vont valser les enfants
C´est Manoukian sur l´Affiche Rouge
Fêt´ Nat´, le Noir qui rigolait tout l´ temps
Dans son tata, crains plus qu´il bouge
C´est Abdel qui s´est tourné vers la Mecque
Au fond de la tranchée des baïonnettes
Morts pour la France et ses beaux paysages
De Dakar à Saïgon, quel régal
Nos couleurs sur les cartes postales!
C´est la java de tous les clandestins
Quand les p´tits bateaux ont des jambes
Pour nous mener aux joyeux lendemains
Où l´on danserait tous ensemble
Mais les bateaux, ils sont en quarantaine
La misère est une île un peu lointaine
Nos grands-papas pourtant s´y sont frottés
Sans-culottes affamés ou canuts
Pauvres gens de partout venus
C´est un champ de tournesols à midi
Dans les yeux de Vincent, qui brûle
C´est Picasso, c´est Modigliani
Et la beauté qui nous bouscule
Dans les banlieues, c´est un raffut d´enfer
Une grande fanfare qui voudrait prendre l´air
Et des mômes qui naissent en technicolor
Des Blacks, des Jaunes, des Beurs, oh la la!
Quel méli-mélo dis, Boby!
C´est un rital et sa boîte à frissons
Un Auvergnat et sa cabrette
En mélangeant les pinceaux d´ leurs chansons
Qu´ont inventé les bals musette