Les appartements vides
par Michèle Bernard
lyricscopy.com
Dans Paris, il y a des appartements vides
De longs couloirs qui mènent à des chambres sans lits
Pas un jouet d´enfant traînant sur le tapis
Aucune chaise, pas un cri
Le vent n´y vient jamais bousculer les fenêtres
Le soleil n´entre pas par les rideaux de fer
Pas même un chat qui dort, pas un parfum dans l´air
Pas une mouche, pas un fruit
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort?
Chut! C´est de l´argent qui dort
Dans Paris, il y a des jardins qu´on enferme
Dans des grilles dorées s´ouvrant pour quelques-uns
Pas de ballon perdu, pas de miettes de pain
Aucun cartable, pas un chien
Et dans l´ombre bleutée des longues palissades
Des façades muettes aux yeux cadenassés
Souvenirs en lambeaux, murailles défoncées
Dernières traces, effacées
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort?
Chut! C´est de l´argent qui dort
Il se dresse des tours, de grands silos de verre
Des allées de bureaux peuplés d´écrans éteints
Les hommes sont partis dans des clapiers lointains
Ils se déplacent sous la terre
En silence, le cœur battant des capitales
Se vide peu à peu, lentement écrasé
Par des marchands de coffres-forts climatisés
La vie s´efface, méprisée
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort?
Qu´est-ce tu fous, Génie d´ la Bastille?
Attiré par tout c´ qui brille
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor?
De longs couloirs qui mènent à des chambres sans lits
Pas un jouet d´enfant traînant sur le tapis
Aucune chaise, pas un cri
Le vent n´y vient jamais bousculer les fenêtres
Le soleil n´entre pas par les rideaux de fer
Pas même un chat qui dort, pas un parfum dans l´air
Pas une mouche, pas un fruit
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort?
Chut! C´est de l´argent qui dort
Dans Paris, il y a des jardins qu´on enferme
Dans des grilles dorées s´ouvrant pour quelques-uns
Pas de ballon perdu, pas de miettes de pain
Aucun cartable, pas un chien
Et dans l´ombre bleutée des longues palissades
Des façades muettes aux yeux cadenassés
Souvenirs en lambeaux, murailles défoncées
Dernières traces, effacées
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort?
Chut! C´est de l´argent qui dort
Il se dresse des tours, de grands silos de verre
Des allées de bureaux peuplés d´écrans éteints
Les hommes sont partis dans des clapiers lointains
Ils se déplacent sous la terre
En silence, le cœur battant des capitales
Se vide peu à peu, lentement écrasé
Par des marchands de coffres-forts climatisés
La vie s´efface, méprisée
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort?
Qu´est-ce tu fous, Génie d´ la Bastille?
Attiré par tout c´ qui brille
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor, c´est quoi cette mort
C´est quoi ce désert, c´est quoi ce décor?