Où qu'on aille
par Michèle Bernard
lyricscopy.com
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souv´nirs qui reviennent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
Qui r´monte, du fond du puits, des seaux d´histoires anciennes
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne {x2}
C´est une jolie maison dans un coquet domaine
Ou la presque prison d´une banlieue lointaine
Qu´on ait droit aux caresses ou aux coups de ceinture
Qu´on s´ chouchoute à la colle ou à la confiture
Ou à la confiture
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On est tous du pays des genoux qui saignent
Où des géants nous font des caresses ou des beignes
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souvenirs qui r´viennent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne {x2}
C´est une pièce de monnaie jetée dans la fontaine
Ali Baba qui rêve au bord de sa caverne
Toutes les vies possibles encore, à pile ou face
Des trésors de cailloux et de fourmis qui passent
Et de fourmis qui passent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
Qui r´monte, du fond du puits, des seaux d´histoires anciennes
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
Ce pays-là, crains pas qu´on nous l´ reprenne
Sans passeport, sans papiers, on y r´vient quand même
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne {x2}
C´est le nez qui s´écrase à la vitre du ciel
La nuit qui vient toujours trop tôt, maudite vieille,
Servir la soupe bleue qui nous fera grandir
Dans un costard étroit qu´on n´a pas pu choisir
Qu´on n´a pas pu choisir
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souvenirs qui r´viennent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
{ad lib:}
Qui r´monte, du fond du puits, la tendresse ou la haine
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souv´nirs qui reviennent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
Qui r´monte, du fond du puits, des seaux d´histoires anciennes
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne {x2}
C´est une jolie maison dans un coquet domaine
Ou la presque prison d´une banlieue lointaine
Qu´on ait droit aux caresses ou aux coups de ceinture
Qu´on s´ chouchoute à la colle ou à la confiture
Ou à la confiture
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On est tous du pays des genoux qui saignent
Où des géants nous font des caresses ou des beignes
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souvenirs qui r´viennent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne {x2}
C´est une pièce de monnaie jetée dans la fontaine
Ali Baba qui rêve au bord de sa caverne
Toutes les vies possibles encore, à pile ou face
Des trésors de cailloux et de fourmis qui passent
Et de fourmis qui passent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
Qui r´monte, du fond du puits, des seaux d´histoires anciennes
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
Ce pays-là, crains pas qu´on nous l´ reprenne
Sans passeport, sans papiers, on y r´vient quand même
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne {x2}
C´est le nez qui s´écrase à la vitre du ciel
La nuit qui vient toujours trop tôt, maudite vieille,
Servir la soupe bleue qui nous fera grandir
Dans un costard étroit qu´on n´a pas pu choisir
Qu´on n´a pas pu choisir
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes
Une enfance qui remue, des souvenirs qui r´viennent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
{ad lib:}
Qui r´monte, du fond du puits, la tendresse ou la haine
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne