Elle s´appelle Mariah, née à Tijuana
Elle vient d´arriver en Europe a barcelona
Un mexicana, la cabanera, voila comment ils l´appellent à la jonkera
Elle sait que le monde appartient à ceux qui se lève tôt
Alors elle charbonne pour retourner la-bas
Aider sa mère et ses filles elle espère bientôt
Alors elle pardonne à tous les hommes dans ses bras
Non elle n´a pas à avoir honte même si oui elle fait le plus vieux
métier du monde
Oui mais non, elle n´a pas à avoir honte parce que oui elle sacrifie sa vie à chaque seconde
Elle ne juge personne, elle sait que personne n´a les mains propres
Elle voit comment tourne les hommes
Elle vend son corps à la misère du monde

[Refrain de Léa]
Mariaaaaah...

Elle n´est pas si différente
Elle pleure, elle chante, elle a peur dans le noir toute seule dans sa chambre
Regarde par la fenêtre
Les gens qui se perdent elle se raconte des histoires comme tout le monde elle espère
Revoir les siens elle sait qu´elle se ment
Et la voila qui ce quitte lentement
Elle n´est plus elle, elle n´est plus la et Mariah est une triste femme de joie
Exploiter par les hommes
Rabaisser par les hommes
Caressé par les hommes
Abîmé par les hommes
Elle ne fait que suivre les ordres
Elle est comme tout les autres
Quand tout se dérobe elle vend son rêve à la misère du monde

[Refrain de Léa]
Mariaaah...

Son histoire est bien plus que banale
Ces espoirs sont bien plus que bancals
Aujourd´hui elle se bat pour vivre, elle se bat pour sa mère, sa fille
Être libre son combat
Elle n´attend plus que le monde s´ouvre à elle
Toute seule elle cherche le bout du tunnel
Elle n´attend rien de nous, elle n´attend aucune aide
Nous somme sa nuit elle est sa propre lumière

[Refrain de Léa]
Mariaaah...