Mandrin
par Monique Morelli
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En 1750, les pauvres gens de France
Etaient très exploités par les riches, vous m´entendez,
Etaient très exploités par les riches fermiers.
Les Mandrin et leur mère étaient dans la misère
Et devaient braconner afin de mieux, vous m´entendez,
Et devaient braconner afin de mieux manger.
En Dauphiné le sel enrichit la gabelle,
La sueur des paysans engraisse dix mille, vous m´entendez,
La sueur des paysans engraisse dix mille gapians.
Mandrin est capitaine en montagnes et en plaines,
Il s´en va marcandant faisant la guerre, vous m´entendez,
Il s´en va marcandant dans sa guerre aux gapians.
Passant fleuves et montagnes, Mandrin fit cinq campagnes
Par des chemins perdus qu´il n´avait ja, vous m´entendez,
Par des chemins perdus qu´il n´avait jamais vus.
A Guenand plein de rage, il a fait un carnage,
Les chasseurs de Fichère en déplorant, vous m´entendez,
Tous les morts de Fichère et sa victoire amère.
Bien qu´il fut pris au corps, on le craignait encore
Et ses bourreaux tremblaient quand il les re, vous m´entendez,
Et ses bourreaux tremblaient quand il les regardait.
Sur les routes de France de Grenoble à Valence,
Les pauvres gens pleuraient en le voyant, vous m´entendez,
Les pauvres gens pleuraient en le voyant passer.
Et c´est ainsi qu´on entre vivant dans la légende,
Pour être brigandier sans avoir rien, vous m´entendez,
Pour être brigandier sans avoir rien volé.
Regardez-le partir, compagnons d´avenir,
Le brave Louis Mandrin qui ne voulait, vous m´entendez,
Le brave Louis Mandrin qui n´voulait qu´votre bien.
Petits enfants de France, songez à ses souffrances,
Il est en paradis Mandrin qui fut, vous m´entendez,
Il est en paradis Mandrin qui fut banni.
Etaient très exploités par les riches, vous m´entendez,
Etaient très exploités par les riches fermiers.
Les Mandrin et leur mère étaient dans la misère
Et devaient braconner afin de mieux, vous m´entendez,
Et devaient braconner afin de mieux manger.
En Dauphiné le sel enrichit la gabelle,
La sueur des paysans engraisse dix mille, vous m´entendez,
La sueur des paysans engraisse dix mille gapians.
Mandrin est capitaine en montagnes et en plaines,
Il s´en va marcandant faisant la guerre, vous m´entendez,
Il s´en va marcandant dans sa guerre aux gapians.
Passant fleuves et montagnes, Mandrin fit cinq campagnes
Par des chemins perdus qu´il n´avait ja, vous m´entendez,
Par des chemins perdus qu´il n´avait jamais vus.
A Guenand plein de rage, il a fait un carnage,
Les chasseurs de Fichère en déplorant, vous m´entendez,
Tous les morts de Fichère et sa victoire amère.
Bien qu´il fut pris au corps, on le craignait encore
Et ses bourreaux tremblaient quand il les re, vous m´entendez,
Et ses bourreaux tremblaient quand il les regardait.
Sur les routes de France de Grenoble à Valence,
Les pauvres gens pleuraient en le voyant, vous m´entendez,
Les pauvres gens pleuraient en le voyant passer.
Et c´est ainsi qu´on entre vivant dans la légende,
Pour être brigandier sans avoir rien, vous m´entendez,
Pour être brigandier sans avoir rien volé.
Regardez-le partir, compagnons d´avenir,
Le brave Louis Mandrin qui ne voulait, vous m´entendez,
Le brave Louis Mandrin qui n´voulait qu´votre bien.
Petits enfants de France, songez à ses souffrances,
Il est en paradis Mandrin qui fut, vous m´entendez,
Il est en paradis Mandrin qui fut banni.