C'est là que j'ai grandi
par Mouloudji
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"Dong dong dong dong"
Madame :
Déjà quatre heures! Ah! Le temps passe vite ici
Le baron :
Bonsoir, bonsoir ma chère amie
Madame :
Chez moi, vous êtes chez vous mon cher baron
Mario :
Bonsoir ma tante
Madame :
Bonsoir mon petit Mario, bonsoir, bonsoir!
Pfff! Oh! J´en ai plein le cul!
Orphelin de père et de mère
A l´époque où, Dieu soit béni,
Tous les bordels étaient prospères
C´est au bordel que j´ai grandi
J´étais noyé sous la tendresse
De ces dames et de leurs amis
Tout ça parce que la sous-maîtresse
C´était ma tante Noémie
{Refrain:}
C´est là que j´ai grandi
Entre Yvette et Hortense
C´est là que sans souci
J´ai passé mon enfance
Et que j´ai tout appris
La grosse Nénette, Irma la vache
Et Marlène de Pont-à-Mousson
Dure à l´amour, douce à la tâche
Moi, j´étais leur petit garçon
Les michetons, c´était ma famille
C´était un peu mes oncles à moi
Et toutes mes mamans étaient filles
Au gentil bordel d´autrefois
{au Refrain}
Elles m´ont appris la peur des femmes
Qui vous racolent sur les trottoirs
Elles me voulaient pur comme une flamme
Et j´ grandissais sans rien savoir
Quand je dus répondre à l´appel
Qui m´envoyait à Mourmelon
Après vingt ans dans un bordel
J´étais puceau jusqu´au menton
Madame :
Déjà quatre heures! Ah! Le temps passe vite ici
Le baron :
Bonsoir, bonsoir ma chère amie
Madame :
Chez moi, vous êtes chez vous mon cher baron
Mario :
Bonsoir ma tante
Madame :
Bonsoir mon petit Mario, bonsoir, bonsoir!
Pfff! Oh! J´en ai plein le cul!
Orphelin de père et de mère
A l´époque où, Dieu soit béni,
Tous les bordels étaient prospères
C´est au bordel que j´ai grandi
J´étais noyé sous la tendresse
De ces dames et de leurs amis
Tout ça parce que la sous-maîtresse
C´était ma tante Noémie
{Refrain:}
C´est là que j´ai grandi
Entre Yvette et Hortense
C´est là que sans souci
J´ai passé mon enfance
Et que j´ai tout appris
La grosse Nénette, Irma la vache
Et Marlène de Pont-à-Mousson
Dure à l´amour, douce à la tâche
Moi, j´étais leur petit garçon
Les michetons, c´était ma famille
C´était un peu mes oncles à moi
Et toutes mes mamans étaient filles
Au gentil bordel d´autrefois
{au Refrain}
Elles m´ont appris la peur des femmes
Qui vous racolent sur les trottoirs
Elles me voulaient pur comme une flamme
Et j´ grandissais sans rien savoir
Quand je dus répondre à l´appel
Qui m´envoyait à Mourmelon
Après vingt ans dans un bordel
J´étais puceau jusqu´au menton