La courroie
par Nane Cholet
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Dans l´atelier où tout grinçait
Où l´atmosphère sentait l´huile
La courroie courait et glissait
Comme la neige sur les tuiles
Moi, je suivais sa rotation
Son jeu perfide de couleuvre
Guignant l´instant d´inattention
Le coup dur, la fausse manœuvre
{Refrain:}
Y avait une fois une courroie
Glissant comme un ruban de soie
Qui faisait des tours et des tours
Et qui riait de nos amours
J´étais une fille battue
Dont on rit et qu´on brutalise
Ignorante de la vertu
Oublieuse de qui l´a prise
C´était pas vrai! J´en aimais un
Celui qu´elles adoraient toutes
Une sorte d´homme en commun
Un bourreau des cœurs en déroute
{au Refrain}
Mais j´avais trop de désespoir
J´étais folle de lui, quand même!
Et, lâchement, par un beau soir
J´ai dit "Mais tu ne vois pas que j´ t´aime?"
Il m´a répondu "Non! Et puis
J´ m´en fous comme d´une guigne!"
Ajoutant "Si j´ai une nuit de libre
Je te f´rai signe"
{au Refrain}
Un jour, la poulie a grincé
Semant l´horreur et l´épouvante
Et la courroie folle a passé
Comme le vent dans la tourmente
Depuis, l´homme borgne et tordu
N´a plus de filles qui l´adorent
Que moi, qui l´ai tant attendu
Moi, la battue, je l´aime encore
{au Refrain}
Où l´atmosphère sentait l´huile
La courroie courait et glissait
Comme la neige sur les tuiles
Moi, je suivais sa rotation
Son jeu perfide de couleuvre
Guignant l´instant d´inattention
Le coup dur, la fausse manœuvre
{Refrain:}
Y avait une fois une courroie
Glissant comme un ruban de soie
Qui faisait des tours et des tours
Et qui riait de nos amours
J´étais une fille battue
Dont on rit et qu´on brutalise
Ignorante de la vertu
Oublieuse de qui l´a prise
C´était pas vrai! J´en aimais un
Celui qu´elles adoraient toutes
Une sorte d´homme en commun
Un bourreau des cœurs en déroute
{au Refrain}
Mais j´avais trop de désespoir
J´étais folle de lui, quand même!
Et, lâchement, par un beau soir
J´ai dit "Mais tu ne vois pas que j´ t´aime?"
Il m´a répondu "Non! Et puis
J´ m´en fous comme d´une guigne!"
Ajoutant "Si j´ai une nuit de libre
Je te f´rai signe"
{au Refrain}
Un jour, la poulie a grincé
Semant l´horreur et l´épouvante
Et la courroie folle a passé
Comme le vent dans la tourmente
Depuis, l´homme borgne et tordu
N´a plus de filles qui l´adorent
Que moi, qui l´ai tant attendu
Moi, la battue, je l´aime encore
{au Refrain}