Toulouse
par Nicole Croisille
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Qu´il est loin mon pays, qu´il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L´eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l´avenue vers l´école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
O mon païs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu´on se traite
Il y a de l´orage dans l´air et pourtant
L´église St-Sernin illumine le soir
D´une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose
C´est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C´est peut-être pour ça qu´on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l´Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?
Voici le Capitole, j´y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J´entends encore l´écho de la voix de papa
C´était en ce temps-là mon seul chanteur de blues
Aujourd´hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l´un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Parfois au fond de moi se raniment
L´eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l´avenue vers l´école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
O mon païs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu´on se traite
Il y a de l´orage dans l´air et pourtant
L´église St-Sernin illumine le soir
D´une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose
C´est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C´est peut-être pour ça qu´on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l´Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?
Voici le Capitole, j´y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J´entends encore l´écho de la voix de papa
C´était en ce temps-là mon seul chanteur de blues
Aujourd´hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l´un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse