Pour cent mille francs par mois
par Nila Cara
lyricscopy.com
Dans les grands cabarets
Au son de la musique
Je mange d´un air distrait
Des menus magnifiques
Puis quelque snobinard
M´emmène dans un bar
Y m´ raconte des bobards
Qui me donnent le cafard
Je suis une fille huppée
Et gâtée tous les jours
Parfois, j´en ai soupé
Car hélas, en retour
Pour cent mille francs par mois
Dans mon appartement du bois
Les jours passent sans joie
Mon petit pékinois et moi
Nous attendons les visites
Sans nulle joie
Le lundi, le jeudi
C´est le tour de monsieur Dubois
Le mardi, l´ vendredi
C´est monsieur Dupont que j´ reçois
Et les autres jours
C´est un certain Durand, je crois
Dubois est obèse
Mais il a du pèze
Et Dupont est exigeant
Quant à m´sieur Durand
Il serait charmant
Mais il a bien soixante-dix ans!
Pour cent mille francs par mois
J´ crois qu´il n´y en a pas dix comme moi
Pour supporter, ma foi,
Autant de soucis à la fois
Tout cela pour quoi?
Seulement pour cent mille francs par mois!
Je pense bien souvent
En voyant ces fillettes
Employées au Printemps,
Aux Galeries Lafayette
"Comment font-elles, mon Dieu
Pour avoir ce qu´elles désirent?
Pour vivre avec si peu
Et garder le sourire?"
Oui, mais je les ai vues
Au bras d´un beau p´tit gars
S´en aller par les rues
Heureuses, tandis que moi
Pour cent mille francs par mois
Dans mon appartement du bois
Les jours passent sans joie
Mon pauvre pékinois et moi
Nous attendons les visites
Sans nulle joie
Le lundi, le jeudi
C´est l´ même et gros monsieur Dubois
Le mardi, l´ vendredi
C´est encore Dupont que j´ revois
Et les aut´ jours,
C´est l´ vieux Durand, cela va d´ soi
Mais j´en ai eu marre
Et sans crier gare
Un beau soir, j´ai tout plaqué
Et j´ai fait peau neuve
En jouant les veuves
Avec un beau garçon fauché
Pour quinze cent francs par mois
Je suis heureuse comme un roi
Et pour si peu, ma foi,
J´ crois qu´il n´y en a pas deux comme moi
L´amour, la joie
Ça vaut plus d´ cent mille francs par mois!
Au son de la musique
Je mange d´un air distrait
Des menus magnifiques
Puis quelque snobinard
M´emmène dans un bar
Y m´ raconte des bobards
Qui me donnent le cafard
Je suis une fille huppée
Et gâtée tous les jours
Parfois, j´en ai soupé
Car hélas, en retour
Pour cent mille francs par mois
Dans mon appartement du bois
Les jours passent sans joie
Mon petit pékinois et moi
Nous attendons les visites
Sans nulle joie
Le lundi, le jeudi
C´est le tour de monsieur Dubois
Le mardi, l´ vendredi
C´est monsieur Dupont que j´ reçois
Et les autres jours
C´est un certain Durand, je crois
Dubois est obèse
Mais il a du pèze
Et Dupont est exigeant
Quant à m´sieur Durand
Il serait charmant
Mais il a bien soixante-dix ans!
Pour cent mille francs par mois
J´ crois qu´il n´y en a pas dix comme moi
Pour supporter, ma foi,
Autant de soucis à la fois
Tout cela pour quoi?
Seulement pour cent mille francs par mois!
Je pense bien souvent
En voyant ces fillettes
Employées au Printemps,
Aux Galeries Lafayette
"Comment font-elles, mon Dieu
Pour avoir ce qu´elles désirent?
Pour vivre avec si peu
Et garder le sourire?"
Oui, mais je les ai vues
Au bras d´un beau p´tit gars
S´en aller par les rues
Heureuses, tandis que moi
Pour cent mille francs par mois
Dans mon appartement du bois
Les jours passent sans joie
Mon pauvre pékinois et moi
Nous attendons les visites
Sans nulle joie
Le lundi, le jeudi
C´est l´ même et gros monsieur Dubois
Le mardi, l´ vendredi
C´est encore Dupont que j´ revois
Et les aut´ jours,
C´est l´ vieux Durand, cela va d´ soi
Mais j´en ai eu marre
Et sans crier gare
Un beau soir, j´ai tout plaqué
Et j´ai fait peau neuve
En jouant les veuves
Avec un beau garçon fauché
Pour quinze cent francs par mois
Je suis heureuse comme un roi
Et pour si peu, ma foi,
J´ crois qu´il n´y en a pas deux comme moi
L´amour, la joie
Ça vaut plus d´ cent mille francs par mois!