Claire
par Nino Ferrer
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Comme le temps est loin déjà
te souviens-tu de ce jour-là?
L´amour n´est rien d´autre parfois
que cet instant dans un regard
et les amants qui se séparent
sur les quais mouillés d´une gare
ne savent pas qu´il est trop tard
et qu´on ne se retrouve pas.
Je l´avais connue un printemps
un jour de soleil et de vent
et ce fut elle que j´aimais tant
et qui ne m´aima que pour rire
Ce fut une triste satire
pourquoi faut-il toujours mourir?
J´ai peur de vivre et de vieillir
et cette mort qui nous attend.
C´était sur les quais de la Seine
elle était blonde et lycéenne
et ne me regarda qu´à peine
et moi, je jouais de la guitare
il y avait là quelques clochards
ils ont passé le jour à boire
et doucement tomba le soir
et je pris sa main dans la mienne.
Et les jours passent après les jours
et les amours après l´amour
il n´y aura jamais de retour
et ma jeunesse est vite passée
Je voudrais rire et t´oublier
on perd sa vie à se rappeler
car je t´avais beaucoup aimée
et je m´en souviendrai toujours.
Au coin de la rue Visconti
où j´avais ma chambre et mon lit
j´ai connu la mélancolie
d´un décor qui n´a pas changé
Les murs sont gris comme ils l´étaient
il y faisait très chaud l´été
le vent soufflait dans l´escalier
comme un orgue de Barbarie.
La lune brille dans un ciel noir
que se passe-t-il donc ce soir?
Pourquoi m´est-il permis de voir
tous ces fantômes dans les rues?
Les bruits de la ville se sont tus
Que sont ces jours-là devenus?
Et ton ombre qui dansait nue
dans le reflet de mon miroir?
te souviens-tu de ce jour-là?
L´amour n´est rien d´autre parfois
que cet instant dans un regard
et les amants qui se séparent
sur les quais mouillés d´une gare
ne savent pas qu´il est trop tard
et qu´on ne se retrouve pas.
Je l´avais connue un printemps
un jour de soleil et de vent
et ce fut elle que j´aimais tant
et qui ne m´aima que pour rire
Ce fut une triste satire
pourquoi faut-il toujours mourir?
J´ai peur de vivre et de vieillir
et cette mort qui nous attend.
C´était sur les quais de la Seine
elle était blonde et lycéenne
et ne me regarda qu´à peine
et moi, je jouais de la guitare
il y avait là quelques clochards
ils ont passé le jour à boire
et doucement tomba le soir
et je pris sa main dans la mienne.
Et les jours passent après les jours
et les amours après l´amour
il n´y aura jamais de retour
et ma jeunesse est vite passée
Je voudrais rire et t´oublier
on perd sa vie à se rappeler
car je t´avais beaucoup aimée
et je m´en souviendrai toujours.
Au coin de la rue Visconti
où j´avais ma chambre et mon lit
j´ai connu la mélancolie
d´un décor qui n´a pas changé
Les murs sont gris comme ils l´étaient
il y faisait très chaud l´été
le vent soufflait dans l´escalier
comme un orgue de Barbarie.
La lune brille dans un ciel noir
que se passe-t-il donc ce soir?
Pourquoi m´est-il permis de voir
tous ces fantômes dans les rues?
Les bruits de la ville se sont tus
Que sont ces jours-là devenus?
Et ton ombre qui dansait nue
dans le reflet de mon miroir?