Au coin de ma rue
par Nuttea
lyricscopy.com
Nuttea
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Disiz la Peste
Instantanée en noir et blanc
J´fixe l´image sur ma feuille, j´te l´écrit noir sur blanc
Canicule sur le quartier pas d´métier, on glande
C´est l´été, les amitiés se font, chacun crée sa bande
Le soleil brûle ma nuque, dans les caves ça nique
En pleine torpeur, vers 16h 30, j´suis là, stoïque
Je me stay sur mon coin le mur est humide c´est rafraîchissant
Sûrement les petits qu´ont fait une bataille d´eau, j´entends l´air d´une chanson
(Au coin de ma rue...)
tout en réfléchissant au contraste des hiérarchies, les grands, les p´tits,
Les minettes plein d´chichis
Une maman malienne passe bébé sur l´dos, au boubou couloré
Une légère brise balaye un papier d´bonbon acidulé
Décor planté, maintenant mes sosses qui charient
J´apprécie autant le petit Bakari, qu´le grand Scurffy
C´est pas l´petit quartier dans la prairie mais presque
J´suis loin d´être hardcore quand quand j´te dépeinds ma jolie fresque
Nuttea
Au coin de ma rue, les femmes essoufflées
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Vasquez Lusi
C´est fou pas mal d´entre nous finissent à genoux
De ne pas voir plus loin que l´bout du coin de la rue et ça rend fou
Ce rendez- vous avec rien,
c´dégoût résigné du sourire remplacé par un r´gard de chien
Fixé sur l´sol à éviter les crottes de chien
L´après- midi rayonne et le néant s´façonne inexorablement
D´vant ma gueule et j´attends
Si pour moi ça déconne c´est que les temps sont trop lourds pour un raisonnement
Tu cromprends? Moi même ça m´échappe quel est mon cap?
J´l´ai trop tâché c´coin d´rue marque les territoires au molard
Nos pères, nos mères marchent dessus fatigués
Leur pire est derrière, mais pas rassurés, que d´angoisse dans leurs prières
Pas mal d´énergie perdue dans nos rangs frère à s´demander pourquoi ils ont souffert
On s´laisse trop distraire combien d´étés, d´hivers
On va rester là a faire partie du paysage frère
Nuttea
Au coin de ma rue, les femmes essoufflées
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Taïro
Toujours le reflet, de ces mêmes images
La vie n´a pas changé à l´angle du passage
Cette mère essouflée, c´est la mienne à son âge
Quand j´étais trop gonflé pour penser à rester sage
Toujours le reflet de ces mêmes mirages
Le temps c´est arrêté à l´angle du passage
Ce jeune accoudé c´est moi- même à son âge
Cherchant dans la fumée, de nouveaux paysages
Nuttea
Au coin de ma rue, les femmes essoufflées
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Au coin de ma rue, une femme essoufflée
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue, une femme essoufflée
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Disiz la Peste
Instantanée en noir et blanc
J´fixe l´image sur ma feuille, j´te l´écrit noir sur blanc
Canicule sur le quartier pas d´métier, on glande
C´est l´été, les amitiés se font, chacun crée sa bande
Le soleil brûle ma nuque, dans les caves ça nique
En pleine torpeur, vers 16h 30, j´suis là, stoïque
Je me stay sur mon coin le mur est humide c´est rafraîchissant
Sûrement les petits qu´ont fait une bataille d´eau, j´entends l´air d´une chanson
(Au coin de ma rue...)
tout en réfléchissant au contraste des hiérarchies, les grands, les p´tits,
Les minettes plein d´chichis
Une maman malienne passe bébé sur l´dos, au boubou couloré
Une légère brise balaye un papier d´bonbon acidulé
Décor planté, maintenant mes sosses qui charient
J´apprécie autant le petit Bakari, qu´le grand Scurffy
C´est pas l´petit quartier dans la prairie mais presque
J´suis loin d´être hardcore quand quand j´te dépeinds ma jolie fresque
Nuttea
Au coin de ma rue, les femmes essoufflées
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Vasquez Lusi
C´est fou pas mal d´entre nous finissent à genoux
De ne pas voir plus loin que l´bout du coin de la rue et ça rend fou
Ce rendez- vous avec rien,
c´dégoût résigné du sourire remplacé par un r´gard de chien
Fixé sur l´sol à éviter les crottes de chien
L´après- midi rayonne et le néant s´façonne inexorablement
D´vant ma gueule et j´attends
Si pour moi ça déconne c´est que les temps sont trop lourds pour un raisonnement
Tu cromprends? Moi même ça m´échappe quel est mon cap?
J´l´ai trop tâché c´coin d´rue marque les territoires au molard
Nos pères, nos mères marchent dessus fatigués
Leur pire est derrière, mais pas rassurés, que d´angoisse dans leurs prières
Pas mal d´énergie perdue dans nos rangs frère à s´demander pourquoi ils ont souffert
On s´laisse trop distraire combien d´étés, d´hivers
On va rester là a faire partie du paysage frère
Nuttea
Au coin de ma rue, les femmes essoufflées
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Taïro
Toujours le reflet, de ces mêmes images
La vie n´a pas changé à l´angle du passage
Cette mère essouflée, c´est la mienne à son âge
Quand j´étais trop gonflé pour penser à rester sage
Toujours le reflet de ces mêmes mirages
Le temps c´est arrêté à l´angle du passage
Ce jeune accoudé c´est moi- même à son âge
Cherchant dans la fumée, de nouveaux paysages
Nuttea
Au coin de ma rue, les femmes essoufflées
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue...
Au coin de ma rue, une femme essoufflée
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer
Au coin de ma rue, une femme essoufflée
D´avoir trop couru, d´avoir trop trébuché
Au coin de ma rue, les mômes essoufflés
D´avoir trop couru, pressés de rentrer