Elles
par Patrick Fiori
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Elles
Ces clichés démodaient
Dans les rengaines à deux sous
Partout faut-il ajouter d´autres rimes
A ces millions de poèmes
Entre nous
C´est du déjà vu
Je sais
Mille fois rebattu
D´accord
On n´en peut plus de ces histoires
Où pourtant chacun d´entre nous s´est perdu
Mais passe les gens, le temps futile
Que nous reste-t-il?
Indélébile
Elles
Premières et dernières
Sœurs, amantes, mères
Fidèles lumières
Elles
Dans les nuits trop sombres
Elles
Quand tout vacille et s´effondre
Elles
Au bout du monde
Les hommes jouent à la peur,
Au pire, au pouvoir, à mourir,
Au hasard, à se haïr ou se mentir, au plaisir
Les hommes jouent
Les hommes se toisent, rêvent
Et boivent et s´autorisent
Petits soldats dérisoires
Ils se défient puis se défilent
Les hommes jouent
Les armes et les tombes,
Et les champs d´horreur
Au milieu des cendres
Et des douleurs
Elles
Pour nourrir et guérir
Caresser, sourire,
Et l´ombre éclaircir
Elles
Et d´autres ciels à venir
Pour enfanter plutôt qu´anéantir
Et tout reconstruire
Tout reconstruire
Et même
L´une d´entre elle est la mienne
Comme inespérée, ma providentielle
Elle fait que ma vie vaut la peine
Elle
Mon elle
Ces clichés démodaient
Dans les rengaines à deux sous
Partout faut-il ajouter d´autres rimes
A ces millions de poèmes
Entre nous
C´est du déjà vu
Je sais
Mille fois rebattu
D´accord
On n´en peut plus de ces histoires
Où pourtant chacun d´entre nous s´est perdu
Mais passe les gens, le temps futile
Que nous reste-t-il?
Indélébile
Elles
Premières et dernières
Sœurs, amantes, mères
Fidèles lumières
Elles
Dans les nuits trop sombres
Elles
Quand tout vacille et s´effondre
Elles
Au bout du monde
Les hommes jouent à la peur,
Au pire, au pouvoir, à mourir,
Au hasard, à se haïr ou se mentir, au plaisir
Les hommes jouent
Les hommes se toisent, rêvent
Et boivent et s´autorisent
Petits soldats dérisoires
Ils se défient puis se défilent
Les hommes jouent
Les armes et les tombes,
Et les champs d´horreur
Au milieu des cendres
Et des douleurs
Elles
Pour nourrir et guérir
Caresser, sourire,
Et l´ombre éclaircir
Elles
Et d´autres ciels à venir
Pour enfanter plutôt qu´anéantir
Et tout reconstruire
Tout reconstruire
Et même
L´une d´entre elle est la mienne
Comme inespérée, ma providentielle
Elle fait que ma vie vaut la peine
Elle
Mon elle