Sylvie-anne
par Patrick Groulx
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Te souviens-tu, ma belle Sylvie-Anne, quand on passait nos grandes journées
Dans la grande herbe à jouer à cachette?
On jouait dans notre p´tite cabane, on voyait pas le temps passer,
On s´achetait de la gomme au Perrette
T´avais les ch´veux longs jusqu´aux fesses, t´avais l´courage d´un grand guerrier,
Moi, ma p´tite sœur, j´en étais fier,
Te souviens-tu de nos forteresses, du vieux motel abandonné,
Des bonhommes de neige en hiver?
On a déjà été grands chevaliers,
On a découvert de précieux trésors cachés
On a tellement souvent regardé les étoiles
En s´imaginant voler un grand vaisseau spatial,
Ce bel univers auquel on a tellement rêvé,
Où on a cessé les guerres et sauvé le monde entier
Les dimanches, on faisait d´la lutte, on se tiraillait sur les coussins
Avec papa, dans le salon;
Moi, j´étais le grand Joe Leduc, toi, tu jouais les gros vilains
Dans ton rôle de Mad Dog Vachon
Tu m´as même mordu jusqu´au sang, t´aimais ça m´arracher les cheveux,
T´avais un méchant caractère,
Moi aussi, j´te brassais de temps en temps, j´étais même un p´tit peu baveux,
J´espère t´en as pas trop souffert
On faisait des grands barrages en sapin
Pour essayer de dérailler le train
Te souviens-tu des conseils, de nos longues discussions,
De nos peines d´amour, de nos grandes ambitions?
Ce soir, petite sœur, je t´embrasse et te confie :
C´est toi la vraie femme de ma vie.
Dans la grande herbe à jouer à cachette?
On jouait dans notre p´tite cabane, on voyait pas le temps passer,
On s´achetait de la gomme au Perrette
T´avais les ch´veux longs jusqu´aux fesses, t´avais l´courage d´un grand guerrier,
Moi, ma p´tite sœur, j´en étais fier,
Te souviens-tu de nos forteresses, du vieux motel abandonné,
Des bonhommes de neige en hiver?
On a déjà été grands chevaliers,
On a découvert de précieux trésors cachés
On a tellement souvent regardé les étoiles
En s´imaginant voler un grand vaisseau spatial,
Ce bel univers auquel on a tellement rêvé,
Où on a cessé les guerres et sauvé le monde entier
Les dimanches, on faisait d´la lutte, on se tiraillait sur les coussins
Avec papa, dans le salon;
Moi, j´étais le grand Joe Leduc, toi, tu jouais les gros vilains
Dans ton rôle de Mad Dog Vachon
Tu m´as même mordu jusqu´au sang, t´aimais ça m´arracher les cheveux,
T´avais un méchant caractère,
Moi aussi, j´te brassais de temps en temps, j´étais même un p´tit peu baveux,
J´espère t´en as pas trop souffert
On faisait des grands barrages en sapin
Pour essayer de dérailler le train
Te souviens-tu des conseils, de nos longues discussions,
De nos peines d´amour, de nos grandes ambitions?
Ce soir, petite sœur, je t´embrasse et te confie :
C´est toi la vraie femme de ma vie.