Le voyageur
par Paul Louka
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Tu as laissé le ciel de Flandre
Et les Flamands et les Flamandes
Dans ton pays
Et les chapelets de ton enfance
Et tes amours et tes romances
A tes amis
Tu as brûlé fleurs et drapeaux
Et déserté tous les tréteaux
De par ici
Et l´incendie des projecteurs
Qui voulait te bouffer le cœur
Même à Paris
Tu as laissé la terre de France
Et les marquises de Provence
Dans leur vison
Et la Bretagne et l´Angleterre
Pour mieux voguer en solitaire
Vers l´horizon
Entre la brume et les oiseaux
Tu fréquentes les grandes eaux
Sans cargaison
Toi qui rêvais d´un vent meilleur
Tu n´iras plus chez ton tailleur
Avec raison
Te voilà sous la même étoile
Que les marins hissant la voile
A Saint-Vincent
Leurs bonds d´oiseaux vers l´Amérique
Chantaient déjà cette musique
Il y a longtemps
Vois-tu leurs dieux et leurs amours
Leurs femmes au ventre de velours
Dans tes haubans?
Il reste encore sur ton sabord
Un reflet de cet âge d´or
Et c´est le vent
Aux premières îles, tu t´arrêtes
Vaya con Dios! C´est la fête
Déjà, pieds nus
Ces gens, le cœur dans les étoiles
Sont prêts à recoudre les voiles
D´un inconnu
Entre sardines et cachalots
Que les guitares sortent de l´eau
Tu vas chanter
Et cette nuit, tu danseras
Tu tourneras, tu tomberas
Le cœur léger
Et les Flamands et les Flamandes
Dans ton pays
Et les chapelets de ton enfance
Et tes amours et tes romances
A tes amis
Tu as brûlé fleurs et drapeaux
Et déserté tous les tréteaux
De par ici
Et l´incendie des projecteurs
Qui voulait te bouffer le cœur
Même à Paris
Tu as laissé la terre de France
Et les marquises de Provence
Dans leur vison
Et la Bretagne et l´Angleterre
Pour mieux voguer en solitaire
Vers l´horizon
Entre la brume et les oiseaux
Tu fréquentes les grandes eaux
Sans cargaison
Toi qui rêvais d´un vent meilleur
Tu n´iras plus chez ton tailleur
Avec raison
Te voilà sous la même étoile
Que les marins hissant la voile
A Saint-Vincent
Leurs bonds d´oiseaux vers l´Amérique
Chantaient déjà cette musique
Il y a longtemps
Vois-tu leurs dieux et leurs amours
Leurs femmes au ventre de velours
Dans tes haubans?
Il reste encore sur ton sabord
Un reflet de cet âge d´or
Et c´est le vent
Aux premières îles, tu t´arrêtes
Vaya con Dios! C´est la fête
Déjà, pieds nus
Ces gens, le cœur dans les étoiles
Sont prêts à recoudre les voiles
D´un inconnu
Entre sardines et cachalots
Que les guitares sortent de l´eau
Tu vas chanter
Et cette nuit, tu danseras
Tu tourneras, tu tomberas
Le cœur léger