Bien le bonsoir messieurs dames
par Philippe Forcioli
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Eh bien le bonsoir messieurs dames
Qui étiez-vous dans le noir?
Qui, vieux, enfants, jeunes, dames
Qui, sourciers d´un bel espoir?
Je viens de babiller belles
Des chansons, des poésies
Recueillies sur la margelle
Au bord d´une aile, au bord d´un puits
Suis descendu à la forge
Quérir de l´orge pour vos oiseaux
J´aurai fait le rouge-gorge
N´oubliez pas mes vermisseaux
{Refrain:}
C´est la nuit
La paix nous guette
Chant de chouette dans le bouleau
Et des signes entre les lignes
Eh bien le bonsoir messieurs dames
D´où venez-vous, de quel trou?
De quel antre, quelle flamme?
De quel drame? Et tout et tout
J´ai suspendu à la corde
Mes vélins, papiers-chiffons
Griffonnés de mille hordes
Trop de mots dans mes brouillons!
Quand j´étais dans la tourmente
En d´âpres et fous chemins
Je me disais "Va ta pente
Deux mains se tendront, demain"
{au Refrain}
Eh ben le bonsoir messieurs dames
Merci d´être au rendez-vous
Car sans vous mon pauvre brame
Resterait muet, au clou
Dans l´oreillette de l´âme
Se cachent de fous secrets
Les fils de la vie, la trame
Marguerite à effeuiller
J´étais celui qui dénude
Qui déshabille le feu
De grâce, mansuétude!
On se brûle à ce petit jeu
{au Refrain}
Eh bien le bonsoir messieurs dames
Qui cherchons-nous dans la nuit
Sur nos radeaux trime-rame
Esseulés de tant de cris?
Plus que profonde une étoile
Au-dessus des toits sourit
Elle affale la grand-voile
En route vers le pays
Où l´on entre sur la pointe
Des pieds et la rime au bout
Pour retrouver les empreintes
De ceux qui vont jusqu´au bout
De la nuit
Du chant-chouette
Sang de poète sur le couteau
Du silence
Qui étiez-vous dans le noir?
Qui, vieux, enfants, jeunes, dames
Qui, sourciers d´un bel espoir?
Je viens de babiller belles
Des chansons, des poésies
Recueillies sur la margelle
Au bord d´une aile, au bord d´un puits
Suis descendu à la forge
Quérir de l´orge pour vos oiseaux
J´aurai fait le rouge-gorge
N´oubliez pas mes vermisseaux
{Refrain:}
C´est la nuit
La paix nous guette
Chant de chouette dans le bouleau
Et des signes entre les lignes
Eh bien le bonsoir messieurs dames
D´où venez-vous, de quel trou?
De quel antre, quelle flamme?
De quel drame? Et tout et tout
J´ai suspendu à la corde
Mes vélins, papiers-chiffons
Griffonnés de mille hordes
Trop de mots dans mes brouillons!
Quand j´étais dans la tourmente
En d´âpres et fous chemins
Je me disais "Va ta pente
Deux mains se tendront, demain"
{au Refrain}
Eh ben le bonsoir messieurs dames
Merci d´être au rendez-vous
Car sans vous mon pauvre brame
Resterait muet, au clou
Dans l´oreillette de l´âme
Se cachent de fous secrets
Les fils de la vie, la trame
Marguerite à effeuiller
J´étais celui qui dénude
Qui déshabille le feu
De grâce, mansuétude!
On se brûle à ce petit jeu
{au Refrain}
Eh bien le bonsoir messieurs dames
Qui cherchons-nous dans la nuit
Sur nos radeaux trime-rame
Esseulés de tant de cris?
Plus que profonde une étoile
Au-dessus des toits sourit
Elle affale la grand-voile
En route vers le pays
Où l´on entre sur la pointe
Des pieds et la rime au bout
Pour retrouver les empreintes
De ceux qui vont jusqu´au bout
De la nuit
Du chant-chouette
Sang de poète sur le couteau
Du silence