Chanson du pain
par Philippe Forcioli
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{Refrain:}
J´avais le cœur pétri par des mains de sève
Le cœur comme un pain qu´amour fait lever
Et la mie bien tendre, c´est le repas du rêve
Qu´on donne aux enfants, aux oiseaux, à l´étranger {x2}
Mais la croûte est dure car j´ai des murailles, moi,
Qui ont la peau dure et j´ai peur du froid
L´orgueil, la méfiance et l´indifférence, pouah!
Malgré mes tartines, c´est souvent la famine en moi
Pourtant
{au Refrain}
Oh, ce quignon sec que je refusais tout à l´heure
À cet éperdu, ce salarié du malheur
Dont les yeux mouillés criaient que la douleur
C´est le plat de résistance de l´être, ici et ailleurs
Et toutes ces miettes, pas même gardées pour des chiens
Si un huissier pointu, par malheur, me les retient
Il y a de quoi bercer mille et mille orphelins
J´ai gâché tant de pâte pour un gâteau de trois fois rien
Pourtant
{au Refrain}
La semaille était bonne et la moisson belle aussi
Mais dans mon pétrin, l´amour rétrécit
Je cuis de trouver un sens à cette nuit
Que le boulanger de l´âme s´en vienne, merci
Fermée la boutique, pour cause de faillite aimante
Me v´là en chemin sur ma quête errante
Quand je trouve en l´autre une graine espérante
Vite, elle est pour le moulin du pain neuf qui s´impatiente
{au Refrain}
J´avais le cœur pétri par des mains de sève
Le cœur comme un pain qu´amour fait lever
Et la mie bien tendre, c´est le repas du rêve
Qu´on donne aux enfants, aux oiseaux, à l´étranger {x2}
Mais la croûte est dure car j´ai des murailles, moi,
Qui ont la peau dure et j´ai peur du froid
L´orgueil, la méfiance et l´indifférence, pouah!
Malgré mes tartines, c´est souvent la famine en moi
Pourtant
{au Refrain}
Oh, ce quignon sec que je refusais tout à l´heure
À cet éperdu, ce salarié du malheur
Dont les yeux mouillés criaient que la douleur
C´est le plat de résistance de l´être, ici et ailleurs
Et toutes ces miettes, pas même gardées pour des chiens
Si un huissier pointu, par malheur, me les retient
Il y a de quoi bercer mille et mille orphelins
J´ai gâché tant de pâte pour un gâteau de trois fois rien
Pourtant
{au Refrain}
La semaille était bonne et la moisson belle aussi
Mais dans mon pétrin, l´amour rétrécit
Je cuis de trouver un sens à cette nuit
Que le boulanger de l´âme s´en vienne, merci
Fermée la boutique, pour cause de faillite aimante
Me v´là en chemin sur ma quête errante
Quand je trouve en l´autre une graine espérante
Vite, elle est pour le moulin du pain neuf qui s´impatiente
{au Refrain}