Chemin de terre
par Philippe Forcioli
lyricscopy.com
Un jour, ayant compris que vivre était souffrance
Combat contre mourance, espérance et folie
Un jour, ayant compris que vivre est un voyage
Qu´il faut peu de bagages, qu´il faut beaucoup d´amis
Ayant tourné cent fois la formule en ma tête
Qu´il n´y a pas de fête abolissant la nuit
Qu´on passe un large temps le cœur à sa fenêtre
Voir un oiseau peut-être nous cueillir à l´envi
{Refrain:}
J´ai pris le chemin de terre
Cendres, graviers, goudron, poussière
Cornes, clous, pièges à loups, je vais vous tordre le cou
Mais tais-toi, chante bas, murmure la mort très doux
Un jour, ayant compris que vivre est une étreinte
Entre la foi, la crainte, le désir et l´ennui
Un jour, ayant compris que l´on marche en aveugle
Contre le temps qui beugle sa chanson d´infini
Ayant tourné cent fois la langue du poème
Et mangé mes carêmes avec mes ennemis
Embrassé tant de fous, de femmes et tant de cloches
Mon pauvre cœur en poche, mes trésors engloutis
{au Refrain}
Un jour, ayant compris que le jour est fidèle
Que l´étoile étincelle dans la plus sombre nuit
Un jour, ayant compris qu´il n´y a rien à prendre
Qu´il faut tout réapprendre à hauteur du petit
Ayant tourné cent fois comme un ours en sa cage
Renversé mes grillages du profond de mon cri
Traversé mes déserts pas plus grands qu´une pomme
Ayant rendu à l´homme toute gloire et l´oubli
M´a pris le chemin d´Esprit
Combat contre mourance, espérance et folie
Un jour, ayant compris que vivre est un voyage
Qu´il faut peu de bagages, qu´il faut beaucoup d´amis
Ayant tourné cent fois la formule en ma tête
Qu´il n´y a pas de fête abolissant la nuit
Qu´on passe un large temps le cœur à sa fenêtre
Voir un oiseau peut-être nous cueillir à l´envi
{Refrain:}
J´ai pris le chemin de terre
Cendres, graviers, goudron, poussière
Cornes, clous, pièges à loups, je vais vous tordre le cou
Mais tais-toi, chante bas, murmure la mort très doux
Un jour, ayant compris que vivre est une étreinte
Entre la foi, la crainte, le désir et l´ennui
Un jour, ayant compris que l´on marche en aveugle
Contre le temps qui beugle sa chanson d´infini
Ayant tourné cent fois la langue du poème
Et mangé mes carêmes avec mes ennemis
Embrassé tant de fous, de femmes et tant de cloches
Mon pauvre cœur en poche, mes trésors engloutis
{au Refrain}
Un jour, ayant compris que le jour est fidèle
Que l´étoile étincelle dans la plus sombre nuit
Un jour, ayant compris qu´il n´y a rien à prendre
Qu´il faut tout réapprendre à hauteur du petit
Ayant tourné cent fois comme un ours en sa cage
Renversé mes grillages du profond de mon cri
Traversé mes déserts pas plus grands qu´une pomme
Ayant rendu à l´homme toute gloire et l´oubli
M´a pris le chemin d´Esprit