Un petit âne gris rêve sous ma fenêtre
Il n´a pour tout abri que le ciel étoilé
Qu´il contemple parfois de son regard voilé
La fraîcheur de la nuit l´entoure et le pénètre

Rêve-t-il du maquis où son pas s´enchevêtre
Des ballots sur son bât, branlants, bringuebalés
Du bois silencieux où le zéphyr ailé
Caresse son vieux crâne, affranchi du chevêtre?

Non! L´oreille tendue et le poil frémissant
Il rêve qu´il entend un clairon triomphant
Et se rue au combat sans peur de la mitraille

Et l´ennemi vaincu s´enfuit à l´horizon
{x2:}
Tandis que lui, superbe en ce soir de bataille
Sur son dos glorieux porte Napoléon!

Napoléon! Napoléon! Napoléon! La peau Léon!
Napoléon! Passe le ballon! Napoléon!

Ne joue pas trop "bord de mer", hein!
Ho, Philippe, pour de bon, c´est pas "bord de mer"
C´est "sentimental"
C´est pour faire pleuvoir les yeux
Hé bé toi, quand tu te mets à être "sentimental"
Question pluie, il pleut!