L'enfant la mort l'amour la poésie
par Philippe Forcioli
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- Hé, toi, l´enfant qui viens là-bas tel un flambeau, cheveux qui flottent
Qu´as-tu? De l´or dans tes cabas ou des hivers dans tes menottes?
- Non Monsieur, je viens d´un pays où ni l´or ni l´hiver n´étranglent
Je viens pour chanter avec vous et puis manger, danser ensemble
- Hé, croque-mort aux dents crochues, que fais-tu sous ma fenêtre?
Viens-tu cueillir ceux qui ont chu dans une boîte les disparaître?
- Non Monsieur, je viens d´un pays où ni la mort ni les dents ne blessent
Je viens pour chanter avec vous et puis trinquer à vos promesses
- Dis, belle brune, jupe d´été, yeux de nuit et cuisse fière
T´en viens-tu pour me tourmenter et puis laisser mon cœur à sa poussière?
- Non Monsieur, je viens d´un pays où le désir et l´amour plaisantent
Je viens pour chanter avec vous puis reposer sous votre tente
- Et toi, poète aux pieds de feu, tu le sais bien, nos têtes sourdes
Tu vas clamer, tes chants pieux se briseront aux portes lourdes
- Non Monsieur, je viens d´un pays où le vent c´est la musique
Je viens pour chanter avec vous, hisser haut le cœur épique
Quatre passants : l´enfant, la mort, et l´amour, la poésie
Ont célébré jusqu´à l´aurore avec nous l´immense vie
Sont repartis, ils ne sont plus qu´un parfum dans la mémoire
En leur pays sont bienvenus, l´arc-en-ciel et bonne histoire {x2}
Qu´as-tu? De l´or dans tes cabas ou des hivers dans tes menottes?
- Non Monsieur, je viens d´un pays où ni l´or ni l´hiver n´étranglent
Je viens pour chanter avec vous et puis manger, danser ensemble
- Hé, croque-mort aux dents crochues, que fais-tu sous ma fenêtre?
Viens-tu cueillir ceux qui ont chu dans une boîte les disparaître?
- Non Monsieur, je viens d´un pays où ni la mort ni les dents ne blessent
Je viens pour chanter avec vous et puis trinquer à vos promesses
- Dis, belle brune, jupe d´été, yeux de nuit et cuisse fière
T´en viens-tu pour me tourmenter et puis laisser mon cœur à sa poussière?
- Non Monsieur, je viens d´un pays où le désir et l´amour plaisantent
Je viens pour chanter avec vous puis reposer sous votre tente
- Et toi, poète aux pieds de feu, tu le sais bien, nos têtes sourdes
Tu vas clamer, tes chants pieux se briseront aux portes lourdes
- Non Monsieur, je viens d´un pays où le vent c´est la musique
Je viens pour chanter avec vous, hisser haut le cœur épique
Quatre passants : l´enfant, la mort, et l´amour, la poésie
Ont célébré jusqu´à l´aurore avec nous l´immense vie
Sont repartis, ils ne sont plus qu´un parfum dans la mémoire
En leur pays sont bienvenus, l´arc-en-ciel et bonne histoire {x2}