Louisfert en poésie
par Philippe Forcioli
lyricscopy.com
Pieds nus dans la campagne bleue, comme un bon Père
Qui tient sa mule par le cou et qui dit des prières
Je vais. Je ne sais rien de ma vie mais je vais
Au bout de tout sans me soucier du temps qu´il fait
Les gens d´aujourd´hui sont comme des orchidées
Drôle de tête et les deux mains cadenassées
Je marche dans le jour épais d´avant midi
Pauvre fils de garce qui n´en a pas fini
De mener ses chevaux sur la route sans ombre
Qui a grand hâte et soif et ne salue personne
Mais j´aime ce village emmuré de forêts
Et ses très vieilles gens comme des pots de grès
Qui balancent leurs têtes aux carrefours des routes
Avec des mouvements qui font croire qu´ils doutent
J´ai choisi mon pays à des lieues de la ville
Pour ses nids sous le toit et les volubilis
{x3:}
Je vais loin dans le ciel et dans la nuit des temps
Je marche les pieds nus comme un petit enfant
Qui tient sa mule par le cou et qui dit des prières
Je vais. Je ne sais rien de ma vie mais je vais
Au bout de tout sans me soucier du temps qu´il fait
Les gens d´aujourd´hui sont comme des orchidées
Drôle de tête et les deux mains cadenassées
Je marche dans le jour épais d´avant midi
Pauvre fils de garce qui n´en a pas fini
De mener ses chevaux sur la route sans ombre
Qui a grand hâte et soif et ne salue personne
Mais j´aime ce village emmuré de forêts
Et ses très vieilles gens comme des pots de grès
Qui balancent leurs têtes aux carrefours des routes
Avec des mouvements qui font croire qu´ils doutent
J´ai choisi mon pays à des lieues de la ville
Pour ses nids sous le toit et les volubilis
{x3:}
Je vais loin dans le ciel et dans la nuit des temps
Je marche les pieds nus comme un petit enfant