Vagabondant
par Philippe Forcioli
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Vagabondant de provinces en amourettes
Ma lyre sonne à l´amour tous ses chants
Ruisseau grondant, une abeille, une alouette
Tissent en ma course une voile de vent
Derrière les mots, se profilent des ombres
Tout le passé tire à ma langue un cri
J´ai pris l´ parti des fleurs sur les décombres
Je pousse au ciel ma chanson qui sourit
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps va te moudre
Mûris blond blé et que le pain soit bon!
Caracolant de sous-bois en cathédrales
Perçant le cœur de mon pays glorieux
Passant les villes comme effeuillant pétales
Et les poètes en moi verbe joyeux
Dis, tu l´as vu cet oiseau qui se hisse
Dans le soleil au-dessus des maisons?
Le grand frisson c´est l´amour qui me glisse
Dans la prunelle étincelles à millions
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps te découvre
Un cœur tout neuf à l´appel des saisons
Divaguant ci sur des signes étranges
Je piste un lieu où planter ma folie
J´ai rendez-vous! Eh quoi? Je vois les anges
Et si vous non, je n´y puis rien, tant pis!
Les ai frôlés, ils sont blancs comme une aile
Et j´ai dansé avec eux dans les cieux
Vous souriez? Moi, je mords vos oreilles
C´est un baiser, dit-on, des amoureux
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps? Une poudre
Perlimpinpin, neige ou sable, selon
Fatigant, las, je gis dans l´immortelle
Une coccinelle grimpe sur mon nez
Je lui raconte ma chanson nouvelle
Douce, elle répond et c´est une bonne journée
Je dors, je rêve à des plages infinies
Un coq altier me rappelle au matin
À mes chagrins. Ma croix de poésie
Saigne et je pleure en pissant dans le thym
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps, loin, nous ouvre
Une éclaircie dans le gris des canons
Reprenant, neuf, ma fuite vagabonde
Mon chapelet de vers entre les dents
Je songe à l´homme, à la course du monde
Oh, je frémis de nos destins grondants
Qu´y puis-je, moi? Je balade et je sème
Innocent de tous mes crimes, je meurs
Et je renais au regain du poème
N´y a que chanson pour panser ma douleur
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps va te moudre
Mûris blond blé et que le pain soit bon!
Et que le pain soit bon!
Ma lyre sonne à l´amour tous ses chants
Ruisseau grondant, une abeille, une alouette
Tissent en ma course une voile de vent
Derrière les mots, se profilent des ombres
Tout le passé tire à ma langue un cri
J´ai pris l´ parti des fleurs sur les décombres
Je pousse au ciel ma chanson qui sourit
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps va te moudre
Mûris blond blé et que le pain soit bon!
Caracolant de sous-bois en cathédrales
Perçant le cœur de mon pays glorieux
Passant les villes comme effeuillant pétales
Et les poètes en moi verbe joyeux
Dis, tu l´as vu cet oiseau qui se hisse
Dans le soleil au-dessus des maisons?
Le grand frisson c´est l´amour qui me glisse
Dans la prunelle étincelles à millions
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps te découvre
Un cœur tout neuf à l´appel des saisons
Divaguant ci sur des signes étranges
Je piste un lieu où planter ma folie
J´ai rendez-vous! Eh quoi? Je vois les anges
Et si vous non, je n´y puis rien, tant pis!
Les ai frôlés, ils sont blancs comme une aile
Et j´ai dansé avec eux dans les cieux
Vous souriez? Moi, je mords vos oreilles
C´est un baiser, dit-on, des amoureux
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps? Une poudre
Perlimpinpin, neige ou sable, selon
Fatigant, las, je gis dans l´immortelle
Une coccinelle grimpe sur mon nez
Je lui raconte ma chanson nouvelle
Douce, elle répond et c´est une bonne journée
Je dors, je rêve à des plages infinies
Un coq altier me rappelle au matin
À mes chagrins. Ma croix de poésie
Saigne et je pleure en pissant dans le thym
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps, loin, nous ouvre
Une éclaircie dans le gris des canons
Reprenant, neuf, ma fuite vagabonde
Mon chapelet de vers entre les dents
Je songe à l´homme, à la course du monde
Oh, je frémis de nos destins grondants
Qu´y puis-je, moi? Je balade et je sème
Innocent de tous mes crimes, je meurs
Et je renais au regain du poème
N´y a que chanson pour panser ma douleur
Ne crains pas la foudre
Va sous l´orage, tes cheveux friseront
Le temps va te moudre
Mûris blond blé et que le pain soit bon!
Et que le pain soit bon!