Voyages sans fin
par Philippe Forcioli
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Tous ceux qui, vus de dos, s´éloignaient en chantant
Qu´on avait vu passer le long de la rivière
Où même les roseaux redisaient leurs prières
Que reprenaient plus fort et plus loin les oiseaux
Ils viennent les premiers et ne s´en iront pas
Le chemin qu´ils ont fait se comptait pas à pas
Puis disparaissait à mesure
Ils marchaient sur la pierre dure
Au bord des champs, ils se sont arrêtés
Au bord de l´eau, ils se désaltéraient
Leurs pieds soulevaient la poussière
Et c´était un manteau brodé par la lumière
Tous ceux qu´on aurait vus, marchant dans ce désert
Et pour qui maintenant le ciel s´était ouvert
Cherchaient encore le bout où finirait le monde
Le vent qui les poussait continuait sa ronde
Et la porte se refermait
Une porte noire
La nuit
Qu´on avait vu passer le long de la rivière
Où même les roseaux redisaient leurs prières
Que reprenaient plus fort et plus loin les oiseaux
Ils viennent les premiers et ne s´en iront pas
Le chemin qu´ils ont fait se comptait pas à pas
Puis disparaissait à mesure
Ils marchaient sur la pierre dure
Au bord des champs, ils se sont arrêtés
Au bord de l´eau, ils se désaltéraient
Leurs pieds soulevaient la poussière
Et c´était un manteau brodé par la lumière
Tous ceux qu´on aurait vus, marchant dans ce désert
Et pour qui maintenant le ciel s´était ouvert
Cherchaient encore le bout où finirait le monde
Le vent qui les poussait continuait sa ronde
Et la porte se refermait
Une porte noire
La nuit